L'Agriculteur de l'Aisne 30 juillet 2021 a 11h00 | Par FNPL

Thierry Roquefeuil réélu à la présidence de la FNPL

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Réunis en conseil le 30 juin dernier, les administrateurs m'ont réélu à la tête de la FNPL. C'est pour moi avant tout un honneur de présider le syndicat des éleveurs laitiers et je remercie ce conseil largement renouvelé de la confiance ainsi exprimée. Le conseil a également élu un bureau rajeuni avec six nouveaux membres. J'ai une pensée particulière pour la vice-présidente sortante qui m'a accompagné depuis 2009 et j'espère que Marie-Thérèse pourra continuer à oeuvrer pour le monde agricole, peut-être au sein de la grande maison. Cela dit, je sais que je vais pouvoir compter sur le premier Vice-président élu, Ghislain de Viron qui va être mon bras droit et sur sa pugnacité à défendre la filière laitière.

Je souhaite placer ce quatrième mandat de président sous la bannière du renouvèlement des générations. Bien sûr, nous ne partons pas d'une feuille blanche et cette thématique a déjà été travaillée à la FNPL. L'urgence de la situation - je vous rappelle que près de la moitié des exploitations laitières vont changer de mains ou disparaitre dans les prochaines années - m'a décidé à en faire la colonne vertébrale du mandat, le passage obligé, le souci constant qui doit être imbriqué dans tous les dossiers que nous suivons. Il est clair à mes yeux que personne n'est mieux placé que la FNPL, que les éleveurs eux-mêmes pour travailler le sujet. Ils sont incontournables pour en analyser l'aspect économique, l'aspect social, les dimensions environnementales ou l'aspect fiscal. Bien entendu, ces travaux seront menés en collaboration avec la FNSEA et JA.

C'est dans cet esprit que j'ai demandé à Yohann Barbe qui vient d'être élu trésorier de la FNPL et est le plus jeune membre du bureau, d'être le référent de ce dossier. C'est un sujet transversal, nous devons travailler avec les réseaux régionaux et départementaux, avec JA et en particulier avec ceux qui sont membres de notre CA. Nous n'avons pas la science infuse et les idées ou initiatives qui remontent du terrain doivent être prises en compte. Il est très probable que sur ce sujet aussi, les problématiques du Morbihan, de la Côte d'Or ou de l'Aveyron ne sont pas similaires et nous devons écouter ce que les départements ont à nous dire. Nous devons les écouter à la fois sur les problématiques d'installation et sur les problématiques du départ à la retraite et de la cession des fermes.

Charge à Yohann de coordonner ces travaux et d'en faire les synthèses, nous avons trois ans pour être force de propositions sur ce sujet majeur. Il en va de l'avenir de la France laitière, d'une partie de notre souveraineté alimentaire et de notre patrimoine gastronomique.

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