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N°1149 (50)

16 décembre 2011 | Semaine 50 1149
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L'édito

Toute la profession
solidaire
L’agriculture est en relation
constante et intime avec la
nature et le vivant. Qu’il
s’agisse de culture ou
d’élevage, nous travaillons de
concert avec les saisons, avec
les cycles de la vie. C’est l’âme
de notre profession.
En cette fin d’année, une
exploitation de l’Aisne est
touchée par un cas de
tuberculose bovine. Nous
souhaitons que cette
situation reste isolée. Les
protocoles de lutte contre
cette maladie sont enclenchés
avec rigueur, sérieux et
efficacité.
Pour l’éleveur concerné, tout
comme pour sa famille et ses
salariés, le retour de cette
maladie dans le département
après 15 années d’absence,
est un moment délicat à vivre.
La Chambre d’Agriculture,
l’Union des Syndicats
Agricoles de l’Aisne, le
Groupement de Défense
Sanitaire et l’ensemble de la
profession se mobilisent pour
l’accompagner dans cette
véritable épreuve humaine et
financière.
Face à une telle situation, les
mots solidarité et soutien
prennent tout leur sens et
prouvent que l’agriculture est
une vraie famille. C’est cela
également qui donne tout son
sens à la vie d’agriculteur.
Témoignons des valeurs qui
nous animent.

Philippe PINTA

Président de la Chambre
d’Agriculture
de l’Aisne

N°1147 (48)

02 décembre 2011 | Semaine 48 1147
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L'édito

Ne baissons
pas les bras !

L'année laitière se termine sur une meilleure conjoncture que les années précédentes.
La demande mondiale tire les produits industriels vers le haut et permet de maintenir en partie le prix du lait. Malgré tout, les charges restent élevées et amputent en grande partie ces hausses. Des difficultés persistent pour certains à la suite de la sécheresse printanière.
Restons vigilants sur les négociations commerciales entre la grande distribution et les transformateurs : messieurs les commerciaux, ne baissez pas les bras devant une grande distribution en quête de meilleures marges.
Les producteurs de lait demandent un juste partage de ces dernières. Ils ont besoin d'une rémunération à la hauteur du travail qu’exige cette production pour continuer à fournir du lait en quantité et de qualité aux consommateurs.


Henri-Noël Lampaert,
Président du Syndicat départemental des producteurs de lait

N°1143 (44)

04 novembre 2011 | Semaine 44 1143
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L'édito

Déterminés,
nous le sommes !


Vous avez été très
nombreux à fouler les
allées du Salon de la
betterave organisé par l’ITB
et l’IRBAB à Chéry-les-
Pouilly.
Par votre présence massive,
vous avez démontré tout
l’attachement que vous
portez à l’avenir de la
filière. Cette motivation et
cette implication des
planteurs de betteraves
sont des signes forts à
destination des instances
européennes qui doivent les
pousser à revoir leur copie
sur la réforme des quotas.
La présence nombreuse des
élus locaux et des pouvoirs
publics à Betteravenir
démontre aussi combien
cette production est
importante pour
l’économie régionale et
nationale. Nous espérons
pouvoir compter sur eux le
moment venu.
Après ces deux magnifiques
journées qui ont rassemblé
tous les acteurs de la filière,
nous sommes plus que
jamais déterminés à mettre
en échec cette proposition
inacceptable qui
compromettrait
durablement l’avenir de
l’économie betteravière.
Merci à tous.

Guillaume Gandon,
Président
du syndicat betteravier
de l’Aisne

N°1142 (43)

28 octobre 2011 | Semaine 43 1142
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L'édito

Messieurs les politiques
Trop c’est trop
Les propositions de la
commission européenne
concernant la PAC sont
déstabilisantes.
C’est la politique du toujours
plus : plus de libéralisme et
plus d’environnement.
Comment les agriculteurs
peuvent-ils s’y retrouver ?
Ils sont écartelés entre la
concurrence mondiale et des
cahiers des charges
européens très strictes.
Côté gouvernement français,
voici que l’on remet au goût
du jour le principe : ce que
l’on vous donne d’une main,
on vous le reprend de l’autre.
Le gouvernement va baisser
les charges sociales, nous en
prenons acte.
Par contre, il va le réaliser en
taxant le fioul. Pour les
exploitants, aucun intérêt,
leurs charges d’exploitation
ne baisseront pas, leur
manque de compétitivité
salariale perdurera. Il est
urgent, comme le font les
allemands, de passer une
partie des charges salariales
sur la TVA.
Face à ces situations, je
pense qu’il est grand temps
de sortir des beaux discours
sur la force de l’agriculture
en France et de revenir
plutôt à une politique de
moyens.

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats
Agricoles de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

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