L'Agriculteur de l'Aisne - le journal hebdomadaire agricole et rural

L'édito

Etre ambitieux
et réaliste

Nous sortons d'une campagne sans aucune proposition de la part des autres syndicats agricoles. Logique après tant d'années sans action concrète sur le terrain de leur part.
Nous sortons blanchis d'un deuxième procès concernant les cotisations syndicales AGPB, AGPM et FOP, où nous avons été attaqués avec pour seul objectif de casser les outils et ceux qui s'engagent pour la profession.
Nous entrons dans une période d'incertitudes avec la volatilité des produits et des charges et une PAC de plus en plus sociale et verte sans ambition économique.
Les enjeux sont de taille. Nous avons besoin d'une profession soudée, riche de sa diversité, forte de son organisation et de ses OPA.
Mais tout cela est fragile. L'enjeu de cette mandature sera d'accompagner l'agriculture dans sa diversité, de profiter des opportunités, de consolider les liens inter-filières, d'apporter aux agriculteurs les outils pour améliorer leur productivité, de rendre les exploitations plus durables, de produire pour un revenu et pour le développement du territoire.
L'agriculture n'est pas un problème, c’est une solution pour la société !

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles
de l’Aisne

L'édito

Un défi énorme et réel

Bravo à JA02 qui, dans le cadre de son assemblée générale annuelle, a interpellé le grand public et le monde politique sur la nécessité à produire plus et mieux afin de répondre aux besoins des 75 millions d’humains en plus sur la planète chaque année.
C’est bien par cette démonstration que nous percevons le rôle fondamental de l’agriculture. Nous sommes aujourd’hui bien loin des déclarations de certains politiques et d’associations qui mettaient à mal notre fonction qui consiste à produire en considérant que l'agriculture, métier du passé, est plutôt source de problèmes que d'atouts. La prise de conscience est là. Ce n’est pas le fait du hasard car depuis de nombreuses années par leur travail et leurs actions, l’USAA, JA02 et le SGV apportent des éléments cohérents et tangibles, aux Pouvoirs publics et au monde économique pour défendre et promouvoir une agriculture diversifiée, une agriculture de production, de développement et de valeur ajoutée.
Je pense aussi que notre politique, au sein du département, d’associer les compétences de l’ensemble des filières et de l'ensemble des OPA dans l'intérêt des exploitations et des filières, fait preuve de stratégie et de bon sens pour permettre aux nouvelles générations de nous succéder.
Nous devons continuer sur cette lancée en apportant les moyens techniques, juridiques, financiers pour relever les défis, défendre, développer et pérenniser nos outils de travail. C'est notre ambition.

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats
Agricoles de l’Aisne

L'édito

L’enjeu est de taille

Vous avez reçu ou allez recevoir le matériel de vote aux élections Chambre d’agriculture. Chacun doit avoir conscience que par son acte, il participe à son avenir, à l'avenir des filières et à la reconnaissance du secteur agricole tant vis-à-vis du monde politique que des Pouvoirs Publics.
Je reste persuadé que les atouts que nous avons et l'importance des besoins sont gages de durabilité pour nos exploitations mais nous devons faire preuve d’innovations, d'adaptation, de volonté de développement au sein de chacune de nos exploitations.
Nous avons tous un projet. Quel qu’il soit, il doit aboutir. Et c’est là tout l’intérêt de posséder des organisations professionnelles agricoles qui vous représentent et vous défendent auprès des politiques et des pouvoirs publics, qui structurent les filières et favorisent la mise en marché des produits, qui permettent de sécuriser nos entreprises face aux aléas climatiques et économiques, qui vous accompagnent au quotidien sur vos exploitations.
Nous avons la chance d'avoir ces organisations et une représentation syndicale forte et respectée. Ne tombons pas dans le piège des sirènes qui sortent tous les 6 ans pour dire «y'a qu'à faut qu'on» alors qu'elles ont brillé par leurs absences et leur inaction sur le terrain pendant tout ce temps.
Votez, en masse, il en va de la crédibilité du secteur agricole.

Olivier Dauger,
Président du Conseil de l’agriculture
de l’Aisne

L'édito

Un avenir pour tous

Nous entamons cette nouvelle année avec beaucoup d'incertitudes, sur les prix, sur les charges, sur les réglementations, sur la PAC, sur les effets des crises que nous subissons.
Nous vivons une mutation avec ses mots d'anxiété et de peur.
Quels que soient les secteurs, la crise tant évoquée affecte dans un premier temps chacun d’entre nous et, dans un second temps, nous interpelle sur notre réactivité.
Vivre avec le nuage de la peur au-dessus de nos têtes, ce n’est pas possible pour l’homme. Par contre, imaginer sa vie de façon positive, c’est le vœu de chacun.
Ces changements, je les vois donc arriver par la prise d’initiatives au sein de nos entreprises, de nos systèmes et par des raisonnements nouveaux sur la manière d’exercer le métier, d'adapter nos exploitations afin d’aboutir à un revenu choisi en répondant aux enjeux.
L’imagination doit être notre force. L’adaptation doit être notre quotidien. Les échanges entre les hommes, les productions et les systèmes doivent être vecteurs de dynamisme et d’envie de préserver un monde agricole avec l’ensemble de ses filières.
En clair, 2013, ce n’est pas une année de refus du lendemain, c’est une année d’espérance qu’il nous faut construire tout au long des prochains jours.
C’est l’unité qui fera de l’agriculture un secteur essentiel pour les milliards d’individus sur la planète. D'abord par un bon résultat lors des élections aux Chambres d’agriculture et ensuite par un partenariat des organisations agricoles dans l'intérêt de toutes          et de  tous.
Soyons confiants, soyez  confiants. Bonne année et meilleurs voeux à tous.

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats
Agricoles de l’Aisne

L'édito

2013, année de défis

Globalement, 2012 restera comme un bon cru pour la majorité de nos filières agricoles, tout en sachant que, individuellement, certains connaissent des situations plus difficiles.
En 2013, de nombreux défis nous attendent.
Celui de la réforme de la politique agricole commune avec des conséquences qui pourraient être très importantes pour nos exploitations.
Les défis  de l’environnement, avec souvent des normes sans bénéfice pour la nature et perverses pour les productions animales et végétales.
Le défi alimentaire, en produisant davantage pour répondre aux besoins croissants des populations de la planète.
Le défi du non-alimentaire, en développant la chimie végétale.
Le défi  de la compétitivité, pour nos entreprises afin d’avoir des prix de revient générateurs de revenu.
Pour atteindre tous ces objectifs, nous avons besoin d’une équipe forte, déterminée, combative, crédible, reconnue avec une vision d’avenir pour notre agriculture axonaise. Ce sera le premier défi à relever en votant massivement du 21 au 31 janvier 2013 pour désigner vos représentants à la Chambre d’agriculture de l’Aisne.
Notre avenir est entre nos mains.
Bonne année à tous.

Philippe Pinta,
Vice-président
de l’Union
des Syndicats
Agricoles de l’Aisne

L'édito

Tout s'accélère
dans le mauvais sens
Derrière de beaux discours sur le
redressement productif, tout semble
être mis en oeuvre pour mettre en
péril des filières entières.
Réglementation : toujours plus de
réglementations sans intérêt pour
l'environnement mais qui ont comme
effet d'alourdir les coûts de production,
d'augmenter les temps de travail. Il n'y
a plus de négociations possibles ou
alors de la négociation «fantoche» avec
les décisions prises au niveau national
sans concertation avec les principaux
intéressés. La volonté de brider le
potentiel de production et de remettre
en cause la recherche agronomique est
une réalité tant les mesures imposées à
nos exploitations auront des
conséquences irrémédiables.
Trois exemples parmis d'autres.
Les directives pour l'élevage plus
contraignantes et plus coûteuses alors
que ce secteur essentiel pour l'équilibre
de l'agriculture et de la biodiversité est
dans une mauvaise situation
économique. Il se voit confronté à des
distorsions de concurrence et à des
grandes surfaces sourdes aux réalités
de la hausse des coûts de production.
Le plan Ecophyto qui est passé d'un
objectif de réduction des risques de
pollution à un objectif de réduction
forte de tous les intrants mettant en
avant la nécessité d'une décroissance
de la production agricole.
La hausse forte des coûts du travail
qui ne fait qu'amplifier les distorsions
de concurrence avec nos voisins
européens.
Tout semble fait pour casser un des
seuls secteurs économiques français
qui fonctionne encore et qui possède
un réel potentiel pour répondre aux
besoins alimentaires et énergétiques
dans l'intérêt de la France.
La coupe est pleine, l'agriculture ne
peut plus être aux mains des
associations environnementales
adeptes de la décroissance, et si la
négociation n'est plus du goût de nos
gouvernants, c'est à l'action que nous
allons passer.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats
Agricoles de l’Aisne