Anciens numéros

397 anciens numéros

N°1105 (05)

04 février 2011 | Semaine 05 1105
Afficher l'édito

L'édito

Nous avons
de réels atouts

Dans quel monde vivons nous, il y a un an nous croulions sous les stocks et aujourd’hui les
émeutes de la faim n’ont jamais été autant d’actualité.
Notre environnement agricole change mais nous avons de nombreux atouts et nous n’avons
jamais été aussi nécessaires et utiles.
Les défis restent nombreux, produire, respecter l’environnement, nous regrouper, nous organiser, nous faire
respecter, trouver des solutions par rapport à la hausse des énergies fossiles et trouver des
solutions d’organisation entre les filières...
Notre assemblée générale de l’USAA sera l’occasion d’échanger sur notre avenir, nos perspectives et
aussi sur notre rôle dans les défis alimentaire et énergétique à venir.

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats Agricole
de l’Aisne

N°1103 (03)

21 janvier 2011 | Semaine 03 1103
Afficher l'édito

L'édito

A Marseille

Au-delà de la PAC 2013 vos représentants au congrès d’Orama ont travaillé sur la durabilité de vos productions. La régularité des prix serait l’idéal. La contractualisation en est-elle le moyen ? Est-elle réellement et réciproquement souhaitée ? D’abord vers le principal client, l’élevage, mais aussi vers la Méditerranée, sujet d’actualité en pleine crise tunisienne.
Dans le même temps, alors que les éleveurs et les pays importateurs ont besoin de céréales à prix compétitifs produites par des exploitations compétitives, le verdissement de la PAC pose question.
Les décideurs doivent choisir entre la perfection environnementale et l’ambition politique et sociale d’assurer la sécurité alimentaire y compris au-delà de l’Europe.
Notre choix est clair :  refuser un égoïsme de pays riche qui ruine non seulement notre économie mais aussi exacerbe le conflit nord sud.

Eric Legras,
responsable des productions végétales
à l’USAA

N°1050 (50)

24 décembre 2010 | Semaine 50 1050
Afficher l'édito

L'édito

2010, une année
pleine de contrastes

L’année 2010 restera une année pleine de contrastes. Même si les conditions se sont améliorées pour certains d’entre nous, elles demeurent fragiles en particulier pour les éleveurs.
Ces variabilités doivent nous interpeller en vue d’améliorer l’organisation de la profession, de renforcer les liens entre monde de l’élevage et le monde des grandes cultures, et de réfléchir à de nouvelles modalités de gestion des exploitations.
Notre métier, secteur économique incontournable de notre département, est en pleine évolution mais dispose de nombreux atouts.
A nous d’aller de l’avant et nous aurons l’occasion d’échanger lors de notre assemblée générale le 10 février prochain.
Mais en ces temps de météo délicate, je demande aux services de l’Etat et du Conseil général de tenir compte de l’impact économique des décisions concernant la circulation des camions travaillant pour le secteur agricole. Les producteurs ne doivent pas être les victimes de positions trop hâtives.
Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de Noël.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricole de l’Aisne

N°1045 (46)

19 novembre 2010 | Semaine 46 1045
Afficher l'édito

L'édito

Maintenons la pression

Après 3 jours de blocage des abattoirs par les éleveurs de bovins, passons maintenant au bilan des négociations.
On serait tenté de ne retenir que l’augmentation de quelques centimes, mais il est beaucoup plus important de s’attarder aux avancées structurelles.
Tout d’abord, nous avons obtenu du président du groupe Bigard l’engagement de l’utilisation de la machine à classer qui, pour nous, est primordiale pour assurer la transparence du classement des animaux.
Les engagements du ministre afin de favoriser la consommation de viande française dans la restauration collective ainsi que les efforts à l’exportation sont des éléments encourageants pour tirer le marché.
Après les abattoirs, il faudra appréhender la grande distribution qui, par l’intermédiaire de leurs centrales d’achats, font peser une pression insupportable sur les prix payés aux producteurs.
Nous ne sommes pas dupes. Des avancées ne verront le jour que si nous maintenons la pression sur la durée. Il faut impérativement que ces avancées se traduisent par une augmentation significative des prix au cours des semaines à venir.
Enfin, l’Unesco vient d’inscrire «le repas gastronomique des Français» au patrimoine culturel de l’humanité. Est-il nécessaire de rappeler que de bons repas ne peuvent se préparer qu’avec de bons produits issus de nos terroirs français ?

Mathieu Canon,
président
de la section bovine
de l’USAA

N°1043 (44)

05 novembre 2010 | Semaine 44 1043
Afficher l'édito

L'édito

Construire la ferme de demain

Quelle déception de la part de notre ministre de l’agriculture d’oublier ses propos au sujet d’une pause environnementale.  C’est bien la preuve que notre salut passera par un durcissement de nos positions syndicales. Nous ne pouvons plus supporter de nous laisser berner par de beaux discours toujours contredits par les actes.
Ainsi l'avenir de l'agriculture, de nos exploitations, de la valeur ajoutée et de nos revenus dépend de nous. Nous devons répondre aux défis de la société, aux défis de l'evolution de la PAC, aux défis énergétiques, aux défis de la compétitivité, aux défis de la complémentarité élevages cultures... La ferme de demain ne sera sans doute pas celle d'hier, à nous de l'imaginer et de la construire  sinon d'autres le feront pour nous.
L’assemblée générale de l’USAA le 10 février 2011 sera l'occasion de réfléchir ensemble à ces défis. Je souhaite que les échanges et la réflexion aient lieu aussi dans les assemblées générales cantonales et nous ferons en sorte que toutes les OPA participent activement à  ce travail dont dépend notre avenir d'agriculteur que nous appellerons «agriculture Aisne 2020».
Quels agriculteurs demain, pour quels types de productions, pour quelle valeur ajoutée ? Nos atouts sont importants, n'ayons pas de tabous, osons faire évoluer notre agriculture, nos exploitations, pour être en adéquation avec notre époque et être encore un maximum d'agriculteurs demain !

Olivier Dauger
Président de l’Union
des Syndicats Agricole
de l’Aisne

N°1041 (42)

22 octobre 2010 | Semaine 42 1041
Afficher l'édito

L'édito

Etre acteur du monde rural

Bravo aux anciens exploitants pour avoir réuni plus de 600 personnes à la cathédrale de Laon dans le cadre des choeurs de nos campagnes.
L’agriculture est un acteur majeur de la ruralité et de son économie. Trop de nos concitoyens semblent  l’oublier. Les réflexions ou les attaques concernant notre métier sont souvent le fait d’une certaine ignorance de l’agriculture.
Pour garder une ambition politique et une vraie politique agricole, il faut convaincre nos décideurs mais il faut aussi avoir le soutien de nos concitoyens.
Les actions menées depuis quelques mois sur la vérité des prix et des marges vont dans ce sens.
Mais pour garder un lien fort avec nos concitoyens, nous devons être des acteurs, des animateurs du monde rural, comme l’ont fait les anciens à Laon, comme le prévoient les jeunes agriculteurs avec le Village gourmand et la fête paysanne, mais aussi chacun d’entre nous à notre niveau.
Notre avenir dépend de nous, sur nos exploitations bien sûr, mais aussi sur notre capacité à regagner la confiance de nos concitoyens.

Olivier Dauger
Président de l’Union
des Syndicats Agricole
de l’Aisne

N°1040 (41)

15 octobre 2010 | Semaine 41 1040
Afficher l'édito

L'édito

Un choix stratégique

Le 8 octobre, nous avons eu une belle démonstration de recherche d’efficacité. En effet, l’INRA, l’ITB et le laboratoire départemental d’analyses et de recherche ont pris la décision d’associer leurs compétences en s’installant sur la zone du Griffon à Laon.
200 chercheurs, ingénieurs et techniciens vont se côtoyer au quotidien afin d’imaginer la diversification agricole du futur, envisager des systèmes agricoles à la fois productifs et respectueux de l’eau et des bilans gaz à effet de serre.
En cette période où l’agriculture est mise à mal sur les aspects environnementaux, cette initiative tombe à pic. Nous le savons tous, la recherche, quand elle est utilisée à bon escient, ne peut que générer de l’espoir pour les futures générations.
En faisant ce choix de rassembler ces instituts, les élus font preuve de stratégie. Ainsi,  l’agriculture et la sylviculture de l’Aisne et de l’ensemble du Nord Bassin Parisien vont pouvoir accentuer leur positionnement sur les nouveaux enjeux environnementaux que demandent l’Union européenne et nos concitoyens.
En effet, des domaines d’excellence vont être étudiés : les cycles du carbone, de l’azote, les impacts environnementaux sur les cultures, la valorisation des produits organiques…
Sachons profiter de cette opportunité !

Olivier Dauger
Président de l’Union
des Syndicats Agricole
de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

Dernier numéro
N° 2338 | septembre 2023

Edition de la semaineAnciens numérosABONNEZ-VOUS