A l’occasion d’une réunion avec un groupe d’experts du marché du sucre le mardi 11 octobre, le Commissaire Phil Hogan s’est montré rassurant sur l’avenir du secteur sucrier après quota, en septembre 2017. Le représentant européen a rappelé que les systèmes de stockage privé, les accords collectifs agriculteurs/producteurs et le régime de protection contre les importations seront conservés. De leur côté, les experts du secteur sont apparus optimistes quant aux perspectives de développement. La production de sucre de betterave pourrait augmenter de +20 % dans des pays comme la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas. Selon eux, le secteur sucrier n’est pas comparable à celui du lait. «Les prix sont connus au kilo près et les producteurs ajustent les surfaces sous contrat d’une année sur l’autre, de manière beaucoup plus flexible que dans le lait», explique ainsi l’un d’entre eux. Néanmoins, ces mêmes analystes projettent la concentration des industriels et anticipent des pressions subies par les petits producteurs italiens et grecs, via la concurrence des producteurs d’isoglucose installés en Roumanie.