Les Vingt-sept veulent des programmes de promotion des produits agricoles plus réactifs
Des procédures plus simples et plus souples, un budget suffisant, la possibilité de lancer des campagnes axées sur l’origine du produit ou même sur des marques : tels sont les principaux points soulevés par le Conseil agricole de l’UE lors d’un premier tour de table sur les améliorations à apporter aux programmes de promotion et d’information en faveur des produits agricoles dans l’Union et dans les pays tiers.
La promotion des produits agricoles sera le thème de la réunion informelle des ministres de l’agriculture de l’UE qui se tiendra du 11 au 13 septembre à Wroclaw, en Pologne. En attendant, les ministres ont eu le 19 juillet à Bruxelles un premier échange de vues sur le livre vert de consultation que la Commission européenne a consacré à cette question, l’occasion pour plusieurs d’entre eux (Italie, Allemagne, Espagne, Grèce, Suède, Royaume-Uni, Belgique, République tchèque, Suède) de demander que les programmes d’information et de promotion cofinancés par l’Union soient plus souples et plus réactifs. La France a estimé à ce propos que, en cas de crise comme celle de l’E.coli, de telles actions étaient indispensables et devaient faire l’objet d’un contrat cadre entre la Commission et un opérateur pour accélérer les procédures.
Origine et marques
Plusieurs ministres (Italie, Espagne, Roumanie, Grèce) ont également souligné la nécessité de prévoir un budget communautaire suffisant pour les programmes de promotion. Le Royaume-Uni a toutefois estimé qu’il fallait soigneusement évaluer la valeur ajoutée d’une participation financière de l’Union à ces actions, la Suède allant même jusqu’à douter que des fonds européens doivent être utilisés pour ce genre de campagnes.
Sur ce point, Dacian Ciolos, le commissaire à l’agriculture, a reconnu qu’«une action publique européenne dans le secteur de la promotion devra se justifier par la valeur ajoutée européenne qu’elle apporte et non pas être un substitut d’opérations qui sont aujourd’hui déjà réalisées».
Par ailleurs, la Bulgarie a plaidé pour des actions de promotion en faveur des vins de l’UE dans les pays tiers, tandis que Malte, la Hongrie et la Roumanie ont insisté sur le soutien à apporter aux ventes directes et sur les marchés locaux.
Enfin, la France a considéré que le pays d’origine du produit devait pouvoir être mentionné dans les campagnes de promotion menées dans les pays tiers, l’Allemagne évoquant de son côté la possibilité de promouvoir certaines marques. M. Ciolos a d’ailleurs souhaité lui-même que soit débattu «sans tabou le sujet de la promotion de l’origine et des marques».
Origine et marques
Plusieurs ministres (Italie, Espagne, Roumanie, Grèce) ont également souligné la nécessité de prévoir un budget communautaire suffisant pour les programmes de promotion. Le Royaume-Uni a toutefois estimé qu’il fallait soigneusement évaluer la valeur ajoutée d’une participation financière de l’Union à ces actions, la Suède allant même jusqu’à douter que des fonds européens doivent être utilisés pour ce genre de campagnes.
Sur ce point, Dacian Ciolos, le commissaire à l’agriculture, a reconnu qu’«une action publique européenne dans le secteur de la promotion devra se justifier par la valeur ajoutée européenne qu’elle apporte et non pas être un substitut d’opérations qui sont aujourd’hui déjà réalisées».
Par ailleurs, la Bulgarie a plaidé pour des actions de promotion en faveur des vins de l’UE dans les pays tiers, tandis que Malte, la Hongrie et la Roumanie ont insisté sur le soutien à apporter aux ventes directes et sur les marchés locaux.
Enfin, la France a considéré que le pays d’origine du produit devait pouvoir être mentionné dans les campagnes de promotion menées dans les pays tiers, l’Allemagne évoquant de son côté la possibilité de promouvoir certaines marques. M. Ciolos a d’ailleurs souhaité lui-même que soit débattu «sans tabou le sujet de la promotion de l’origine et des marques».
Quatre régimes communautaires
Quatre régimes communautaires traitent aujourd’hui de la promotion des produits agricoles et alimentaires. Deux sont spécifiques, celui lié au secteur du vin et celui lié au secteur des fruits et légumes. Parallèlement, le règlement de 2008 couvre les autres produits, tandis que le règlement sur le développement rural couvre les actions des groupements de producteurs pour des produits de qualité.
Quatre régimes communautaires traitent aujourd’hui de la promotion des produits agricoles et alimentaires. Deux sont spécifiques, celui lié au secteur du vin et celui lié au secteur des fruits et légumes. Parallèlement, le règlement de 2008 couvre les autres produits, tandis que le règlement sur le développement rural couvre les actions des groupements de producteurs pour des produits de qualité.