Les éleveurs de chevaux n’entendent pas être les oubliés de la sécheresse
Face aux effets de la sécheresse, «les éleveurs d’équidés dont les poulinages se terminent sont, comme tous les autres éleveurs, particulièrement inquiets», déjà contraints de donner à manger le fourrage prévu pour cet hiver, souligne la Fédération nationale du Cheval (FNC) dans un communiqué. Mais «le pire est à venir» puisque les éleveurs vont bientôt devoir «gérer la pénurie non seulement en foin mais aussi en paille», ajoute-t-elle. La FNC appelle les pouvoirs publics et la profession agricole à ne pas oublier les éleveurs de chevaux, d’ânes et de poneys «lors des actions de solidarité et des processus d’indemnisation». Leur moral est au plus bas, avertit la FNC, car ils sortent d’une crise économique qui a dilapidé leur trésorerie. Quant aux éleveurs de chevaux de trait, «ils seront dans l’incapacité d’engraisser leurs produits».