L'Agriculteur de l'Aisne 27 février 2017 a 08h00 | Par Actuagri

Le Premier ministre défend le modèle agricole français

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Pour sa première et dernière visite en tant que Premier ministre, Bernard Cazeneuve a apporté son soutien à une profession agricole qui n’a pas encore surmonté les crises et réaffirmé son attachement au modèle agricole et aux produits français. «Dans un contexte marqué par les crises, je suis d’abord venu apporter des réponses aux agriculteurs français», a annoncé le Premier ministre Bernard Cazeneuve, quelques secondes après son arrivée au Salon de l’agriculture, le 27 février. Des réponses qui passent par plusieurs aspects : le Premier ministre a ainsi évoqué l’application de la loi Sapin 2, qui doit selon lui se faire «de façon rapide pour placer la grande distribution en face de ses responsabilités», alors que les négociations commerciales restent très tendues entre les différents acteurs de la filière. Le Premier ministre a également échangé avec les représentants du monde agricole pour accompagner davantage les agriculteurs en difficulté dans le cadre du Pacte de consolidation et de refinancement des exploitations agricoles (PCREA), instauré par Manuel Valls en octobre 2016. Le dispositif doit ainsi permettre «que des audits par exploitation agricole se mettent en place pour mieux comprendre les problèmes auxquels les exploitants sont confrontés». Le PCREA est par ailleurs prolongé jusqu’au 20 juin, pour favoriser le recours à l’année blanche et à la garantie d’Etat pour les prêts bancaires.

Défendre les produits français

Sur le stand du ministère de l’Agriculture, Bernard Cazeneuve a également salué l’action du Gouvernement et de Stéphane Le Foll en faveur de l’étiquetage de l’origine. Pour le Premier ministre, cette identification permet de «défendre l’agriculture française et d’assurer la protection de ses savoir-faire et de ses productions». Le modèle agricole français est en effet garant de normes et d’exigences uniques au monde, a-t-il rappelé, et le consommateur «doit être en capacité de choisir les produits» face à des produits importés «qui n’ont pas les mêmes exigences de règles, de normes et donc n’offrent pas les mêmes garanties au consommateur français», a-t-il ajouté. Au-delà des frontières, l’indication de l’origine France permet également «de promouvoir nos produits : il y a une appétence pour les produits français», a insisté le Premier ministre. Le travail sur l’étiquetage, y compris l’expérimentation sur l’indication de l’origine de la viande et du lait dans les produits transformés, qu’agriculteurs et consommateurs espèrent voir érigée par la suite en réglementation européenne, correspond bien à «une volonté politique de soutenir l’agriculture française et ses productions», a conclu le Premier ministre.

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