Bactérie E-Coli - L’Union européenne ferme ses frontières aux pousses et graines produites en Egypte
L’Union européenne a décidé le 5 juillet d’interdire les importations communautaires de graines et pousses produites en Egypte suite à une enquête de traçabilité de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ayant démontré qu’un lot de graines germées proches du trèfle (fenugrec) importées de ce pays est le lien le plus probable entre les deux épidémies dues à la souche mortelle de la bactérie E.coli en Allemagne et en France. «La Commission va suivre l’évolution de la situation et décidera si des mesures additionnelles s’imposent», a indiqué John Dalli, le commissaire chargé de la santé. Suite aux recommandations de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale de l’UE et la Commission européenne ont décidé le 5 juillet le retrait de la vente de tous les lots de fenugrec importés d’Egypte sur la période 2009-2011 et leur destruction. Ils ont en outre décidé d’interdire temporairement l’importation de toutes les semences produisant des graines germées de fenugrec, de soja et de roquette jusqu’au 31 octobre prochain. L’EFSA estime que d’autres lots importés d’Egypte pendant la période 2009-2010 pourraient également être incriminés et précise qu’elle poursuit son enquête de traçabilité.
Une longue traque
Le lot incriminé est porteur de la souche particulièrement dangereuse O104:H4 de la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh). Une enquête minutieuse pour remonter à l’origine a permis à l’EFSA de trouver un lien entre les épidémies et d’identifier la cause du mal qui a créé un début de panique en Europe et provoqué, pendant plusieurs semaines, une chute des ventes de légumes : un lot de 15 tonnes de graines de fenugrec, une plante aux feuilles ovales, proche du trèfle, achetées en Egypte en 2009. Arrivée en novembre 2009 dans le port d’Anvers en Belgique, la cargaison a ensuite été acheminée jusqu’à Rotterdam aux Pays-Bas, puis livrée à un importateur en Allemagne. Ce dernier a ensuite revendu le produit à des distributeurs en Allemagne et au Royaume-Uni. Les Britanniques ont revendu les 100 lots de semences incriminés dans l’épidémie à Bordeaux. L’intoxication due à cette souche a fait à ce jour 48 morts en Allemagne et un en Suède. Elle a ensuite touché la ville de Bordeaux, où une dizaine de personnes sont actuellement hospitalisées. L’UE a importé d’Egypte 49 000 tonnes de ce type de graines germées en 2010 pour une valeur de 56 millions d’euros. Les graines de fenugrec sont utilisées dans l’alimentation car elles sont très riches en phosphore ou magnésium notamment. Elles sont également utilisées comme épice et la plante peut être utilisée comme engrais dans l’agriculture biologique.
Une longue traque
Le lot incriminé est porteur de la souche particulièrement dangereuse O104:H4 de la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh). Une enquête minutieuse pour remonter à l’origine a permis à l’EFSA de trouver un lien entre les épidémies et d’identifier la cause du mal qui a créé un début de panique en Europe et provoqué, pendant plusieurs semaines, une chute des ventes de légumes : un lot de 15 tonnes de graines de fenugrec, une plante aux feuilles ovales, proche du trèfle, achetées en Egypte en 2009. Arrivée en novembre 2009 dans le port d’Anvers en Belgique, la cargaison a ensuite été acheminée jusqu’à Rotterdam aux Pays-Bas, puis livrée à un importateur en Allemagne. Ce dernier a ensuite revendu le produit à des distributeurs en Allemagne et au Royaume-Uni. Les Britanniques ont revendu les 100 lots de semences incriminés dans l’épidémie à Bordeaux. L’intoxication due à cette souche a fait à ce jour 48 morts en Allemagne et un en Suède. Elle a ensuite touché la ville de Bordeaux, où une dizaine de personnes sont actuellement hospitalisées. L’UE a importé d’Egypte 49 000 tonnes de ce type de graines germées en 2010 pour une valeur de 56 millions d’euros. Les graines de fenugrec sont utilisées dans l’alimentation car elles sont très riches en phosphore ou magnésium notamment. Elles sont également utilisées comme épice et la plante peut être utilisée comme engrais dans l’agriculture biologique.