Les difficultés que rencontre le groupe Doux ne sont pas sans effet sur les éleveurs. Ceux-ci, de l’ordre d’un millier en France, ne sont pas payés depuis plusieurs semaines voire doivent attendre jusqu’à 120 jours après la livraison des volailles. «Tout doit être fait pour sauvegarder leurs intérêts et nous demandons aux pouvoirs publics d’en être également le garant» déclare la FNSEA dans un communiqué. Même démarche à la Confédération française de l’aviculture (CFA). Elle appelle «à une nouvelle discussion avec l’entreprise et demande aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour sauvegarder leurs intérêts». Au-delà de l’entreprise elle-même, «c’est toute la filière qui risque d’être gravement impactée par ce séisme économique» et une défaillance du groupe leader auraient des conséquences dramatiques en Bretagne et en Pays-de-Loire, notamment «qui se trouveraient amputés d’une activité économique essentielle». La FNSEA attend du gouvernement «une mobilisation sans faille afin de tout mettre en œuvre pour éviter le pire». De son coté, la CFA en appelle «à la solidarité de la filière et à la responsabilité des pouvoirs publics pour préserver nos parts de marché en volailles fraîches sur le marché national et éviter qu’elles soient reprises par nos concurrents étrangers».