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N°1036 (36)

17 septembre 2010 | Semaine 36 1036
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L'édito

Le secteur de la viande bovine a su au fil des années, proposer au consommateur une qualité exemplaire au prix de gros efforts. Ce n'est pas pour autant que les éleveurs s'y retrouvent.
Les prix payés aux éleveurs stagnent alors que les coûts de productions ne cessent d'augmenter. Dans un même temps, les consommateurs payent de plus en plus cher leur viande. A qui profite la marge ?
C'est pourquoi à l'appel de la Fédération Nationale Bovine et de la section viande bovine de l'USAA, les éleveurs vont se mobiliser dans les prochains jours pour expliquer aux consommateurs la situation désastreuse dans laquelle ils se trouvent.
Bien que le département de l'Aisne possède de nombreux atouts, il est urgent que les éleveurs puissent vivre de leur métier. L'avenir de la filière en dépend !

Mathieu Canon, responsable de la commission viande bovine de l'Union des syndicats agricoles de l'Aisne

N°1033 (34)

27 août 2010 | Semaine 34 1033
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L'édito

Accompagner
nos risques

La crise laitière temporairement dénouée, je vous propose aujourd’hui de nous recentrer sur la PAC  2013.
Bien sûr, il nous faut des soutiens. Bien sûr il nous faut de la régulation. Bien sûr il faut un équilibre entre l’environnement et l’économie. Bien sûr, il nous faut être armé contre les aléas, qu’ils soient sanitaires, climatiques ou économiques.
Mais être soumis, comme depuis 1992, au pire aléa qui existe, l’aléa politique, ne peut que désespérer un jeune installé, fragiliser une exploitation en cours de modernisation, voire une exploitation en mode de croisière.
Alors, que faire, pour retrouver la maîtrise de nos exploitations ?
Favoriser ce que nous savons faire, si l’on ne nous en dissuade pas : diversifier les risques, contractualiser lorsque c’est notre intérêt, retrouver notre compétitivité.
Pour cela, pourquoi ne pas demander à être accompagné dans notre risque d’entreprendre, en consacrant une partie du budget européen
à un fond de garantie qui permettrait à nos clients, nos fournisseurs, nos banquiers de soutenir nos idées de développement, de reconversion,  de modernisation.
Ne serait-ce pas plus efficace que la  perfusion annuelle
d’aide ?
J’attends votre avis.

Michel Lapointe,
Membre du bureau de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1033 (33)

20 août 2010 | Semaine 33 1033
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L'édito

Remettons les pendules à l’heure

Nous revoici plongé en arrière avec des prix des matières premières qui s’envolent aussi vite qu’ils avaient baissé.
Pour autant comme en 2007, nul ne sait prédire ce qui se passera dans les prochains mois. La raison n’est plus de mise entre la médiatisation de la sécheresse et l’action des fonds financiers.
Nous devons nous préparer à communiquer. Aujourd’hui nous sommes taxés de faire flamber le prix du pain, d’affamer la planète avec l’utilisation de la SAU pour faire de la biomasse, de polluer avec notre agriculture intensive. Nous devrons réaffirmer que le prix des produits alimentaires n’a pas baissé quand le prix de nos matières première a été divisé par deux, que les industriels refusent de respecter un accord pour 2 à 3 centimes du prix du litre, que le pétrole devra être remplacé et qu’une partie viendra de la biomasse, que l’Europe est un des plus petits producteurs au monde de carburant vert, que le prix actuel est inférieur à celui de 1990.
Nous devons expliquer et convaincre que cette folie des marchés n’est pas de notre fait, que nous avons plus que besoin d’une politique agricole française et européenne ambitieuse. Le LMA est un premier pas mais notoirement insuffisant. L’ensemble de la profession se doit d’être unie et solidaire cette automne pour obtenir une PAC à la hauteur de notre situation et de nos défis.

Olivier Dauger, Président  de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1032 (33)

00 0000 | Semaine 33 1032
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L'édito

Remettons les pendules à l’heure

Nous revoici plongé en arrière avec des prix des matières premières qui s’envolent aussi vite qu’ils avaient baissé.
Pour autant comme en 2007, nul ne sait prédire ce qui se passera dans les prochains mois. La raison n’est plus de mise entre la médiatisation de la sécheresse et l’action des fonds financiers.
Nous devons nous préparer à communiquer. Aujourd’hui nous sommes taxés de faire flamber le prix du pain, d’affamer la planète avec l’utilisation de la SAU pour faire de la biomasse, de polluer avec notre agriculture intensive. Nous devrons réaffirmer que le prix des produits alimentaires n’a pas baissé quand le prix de nos matières première a été divisé par deux, que les industriels refusent de respecter un accord pour 2 à 3 centimes du prix du litre, que le pétrole devra être remplacé et qu’une partie viendra de la biomasse, que l’Europe est un des plus petits producteurs au monde de carburant vert, que le prix actuel est inférieur à celui de 1990.
Nous devons expliquer et convaincre que cette folie des marchés n’est pas de notre fait, que nous avons plus que besoin d’une politique agricole française et européenne ambitieuse. Le LMA est un premier pas mais notoirement insuffisant. L’ensemble de la profession se doit d’être unie et solidaire cette automne pour obtenir une PAC à la hauteur de notre situation et de nos défis.

Olivier Dauger,
Président
de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1031 (31)

06 août 2010 | Semaine 31 1031

N°1027 (27)

08 juillet 2010 | Semaine 27 1027
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L'édito

La meilleure défense, c'est l'attaque

Depuis le début de la crise qui touche toutes les productions, nous nous sommes rendus à Amiens, au Luxembourg. Nous nous sommes exprimés dans les différents arrondissements de l'Aisne et puis le clou... Paris !

Si nous avons obtenu un plan spécifique pour l’agriculture, une bonne écoute de la population, il reste du chemin à parcourir.

Aujourd'hui, le temps des récoltes est là et nous allons être bien occupés. Mais notre état d’esprit reste le même. Comment concevoir notre avenir quand le revenu de l’entreprise agricole baisse de 34 %.

Face à ce constat, nous devons tous rester vigilants et solidaires, car les uns n'existent pas sans les autres ! Et nous savons déjà qu’il faudra se remobiliser, sans faire de grands discours... Nos revendications sont connues de tous. Pour ceux qui les ont oubliées, qu'ils recherchent dans leurs archives !

En tout cas, si le mouvement doit se durcir, il se durcira...

Notre force... c’est notre motivation !

Bons travaux à tous.

N°1026 (26)

04 juillet 2010 | Semaine 26 1026

N°1022 (22)

10 juin 2010 | Semaine 22 1022
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L'édito

Un brin d'éclaircie (par Olivier Dauger, président de l'Union des Syndicats Agricoles de l'Aisne)

Le frémissement des marchés des matières premières agricoles nous fait espérer des jours meilleurs sur nos exploitatins. Je le souhaite car nous en avons tous besoin.

Cette éclaircie ne doit pas stopper notre travail syndical pour la nouvelle PAC et pour une politique agricole française plus ambitieuse.

Au niveau européen, la nouvelle PAC 2013 est à construire avec un budget, des outils et une politique alimentaire instituant les mêmes règles pour nos productions et pour les importations.

Au niveau français, les beaux discours entendus depuis 3 mois doivent se transformer en actes tant sur les problèmes de distorsions de concurrence, d'équité des marges, que de politique sociale et fiscale.

Nous devons continuer à revendiquer pour obtenir les éléments utiles qui permettent à nos exploitations de trouver des perspectives qui font tant défaut aujourd'hui.

N°1019 (19)

14 mai 2010 | Semaine 19 1019

N°1013 (13)

05 avril 2010 | Semaine 13 1013
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L'édito

Ne lâchez rien

 

Le 16 octobre 2009, vous, les adhérents de l’USAA associés à d’autres agriculteurs, avez été nombreux à vous mobiliser pour l’action nationale de grande ampleur. Chaque arrondissement de l’Aisne a pu s’exprimer de manière autonome sur cette opération. Le message était clair, il s’adressait à nos politiques. L’action était locale, de courte durée et extrêmement efficace. Aujourd’hui tous les responsables politiques, quelle que soit leur tendance, parlent de la grave crise agricole.

L’action a payé. Aujourd’hui il faut persévérer. Lors du bureau de l’USAA de mars dernier, il a été décidé à l’unanimité par vos présidents d’arrondissement, de poursuivre l’action syndicale. L’opération panneaux jaunes «agriculteurs abandonnés, ruralité abandonnée» a été commandée, fabriquée et distribuée en 8 jours pour arriver dans vos cantons. En moyenne, deux panneaux par commune, soit 1800 panneaux, sont visibles au bord des routes de notre département. Soyez acteurs tout de suite, cette action est simple, facile et durable.

Ne lâchez rien, il faut continuer à se faire voir et entendre. C’est ensemble que nous avançons. Le collectif est toujours plus efficace que l’individualisme. Alors aucun panneau ne doit rester à l’ombre. Inonder le bord des routes, c’est prouver l’unité de nos syndicats USAA-JA et affirmer une fois de plus nos revendications.

 

Guy Leblond,

Secrétaire général de

l’Union des syndicats agricoles de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

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