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N°1325 (25)

21 juin 2013 | Semaine 25 1325
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L'édito

Dimanche 23 juin,
l’agriculture pour de vrai !
Dimanche je serai à Paris pour rappeler
que l’agriculture est une chance pour la
France. Oui, soyons fiers de rappeler
que les agriculteurs sont une force pour
notre économie et nos territoires.
Le ministre de l’agriculture et notre Etat
ne doivent pas gâcher cette chance. Ils
doivent entendre nos revendications. Ils
doivent répondre à nos demandes.
Nous disons stop aux nouvelles
contraintes, aux normes, aux taxes qui
plombent notre compétitivité et notre
capacité à produire plus et mieux. On
nous en rajoute encore et encore, à
l’excès, de manière totalement contreproductive
économiquement.
Nous disons non ! Cela ne va pas
lorsque nos prix ne couvrent plus nos
charges. Trop d’agriculteurs souffrent
de cet écrasement des acheteurs ou des
distributeurs, en élevage en particulier.
Nous refusons d’être systématiquement
le maillon faible des filières.
Oui, il est temps de mettre un arrêt à la
surenchère règlementaire, fiscale,
sociale, mais pas seulement dans les
mots… dans les faits ! La directive
nitrates ? La fiscalité écologique ? Les
outils de lutte contre les prédateurs ?
Faites enfin plus simple et moins
coûteux !
Oui, c’est possible de construire des
filières dans lesquelles l’augmentation
des charges peut être répercutée sur le
prix de vente du producteur. C’est
possible et c’est vital pour vivre tout
simplement de notre métier, pour
améliorer nos conditions de travail,
pour investir dans nos outils pour
l’avenir.
Oui, nous devons pour relever les défis
de l’agriculture et pour l’avenir défendre
une PAC économique, européenne et
non distorsive entre états et régions.
Sachons mettre les dossiers dans le bon
ordre car sur ce thème nous aurons
certainement l’occasion de revenir et de
nous mobiliser à nouveau : sachons dès
à présent marquer notre territoire
auprès du Ministre de l’Agriculture.
Voilà bien des raisons pour se mobiliser
tous, pour revendiquer nos positions et
défendre notre métier, qui n’est pas un
jeu à la télé ! Cela vaut bien de monter à
Paris très nombreux ce dimanche.

Luc Smessaert,
Membre du Bureau de la FNSEA
Président de la FDSEA de L'OISE

N°1324 (24)

14 juin 2013 | Semaine 24 1324
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L'édito

Le gong a sonné !
Nous avions averti les Pouvoirs
publics et les acteurs économiques
que l’agriculture française avait
besoin de signes forts afin de faire
face à la volatilité des cours, à
l’augmentation des charges ou
encore à l’allègement des
contraintes administratives qui
n’ont cessé de s’accroître ces 15
dernières années.
Si quelques annonces
d’amélioration sont apparues
dans le cadre du dossier lait, il est
inconcevable de ne pas trouver
d’autres moyens pour que les
éleveurs français tout confondu,
puissent faire face à leurs
obligations financières au sein de
leur exploitation.
Quand l’une des filières du secteur
agricole est dans une situation
scabreuse, c’est l’ensemble des
filières qui s’associe afin de sonner
le glas.
En effet, de tout temps, le
syndicalisme que nous
représentons est une organisation
qui se doit, dans un esprit
unitaire, d’être soudée face à une
absence de décisions ou des
orientations incohérentes. Je suis
sidéré de constater que les
Pouvoirs Publics scient une bonne
partie de la branche positive de la
balance commerciale de notre
pays.
C’est pourquoi ce 23 juin, si le
thème de la manifestation à Paris
est «l’élevage est un métier, pas un
jeu !», il est clair que tous les
acteurs du secteur agricole sont
concernés. Notre expression sera
déterminante. Ce message, nous le
traduirons dans un premier temps
aux Parisiens et il est probable
qu’avant l’automne nous ayons à
réagir face à la réforme de la PAC.

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats Agricoles
de l’Aisne
Jean-François Langlet,
Président de Jeune
Agriculteur
de l’Aisne

N°1323 (23)

07 juin 2013 | Semaine 23 1323
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L'édito

25 euros, vous avez dit 25 ?
Comme c’est bizarre !
La question de l’évolution du prix du lait
soulève depuis quelques semaines,
inquiétude et incompréhension.
Le syndicalisme FNSEA-JA-FNPL se
verrait accusé d’inefficacité, voire même
d’avoir agi de manière contre-productive
pour les producteurs.
Que ces propos viennent de certaines
entreprises privées, c’est presque de
bonne guerre, même si c’est
irresponsable. Quand on les entend dans
la bouche des intermittents du
syndicalisme, sans commentaire. Venant
de certaines coopératives laitières ça
pose questions. De nos adhérents ? Nous
n’avons donc pas su bien expliquer.
Alors essayons d’y voir plus clair. Et pour
résoudre un problème, rien de vaut de
bien relire l’énoncé.
Les charges des producteurs en forte
augmentation, ajoutées à un prix du lait
en baisse, donc un revenu en berne.
Une évolution positive des marchés
laitiers à l’export, donc des répercussions
favorables sur nos exploitations mais au
2ème semestre 2013, seulement.
Une distribution française toute
puissante, refusant la plupart des
hausses de tarif demandées par les
industriels, et mettant en péril
l’augmentation du prix du lait qui devait
résulter de la simple application des
contrats.
Face à ce constat, nous avons eu
2 objectifs : d’une part, que l’ensemble
des hausses consécutives à l’application
des contrats puissent être effectives,
quels que soient les entreprises et leurs
marchés, et d’autre part, que la hausse
du prix du lait se concrétise dès le mois
d’avril.
Nous avons fait bouger la distribution ;
nous avons convaincu la puissance
publique de jouer un rôle de médiation
pour faciliter le mouvement ; nous
l’avons poussée à faire bouger la loi pour
rendre les relations commerciales plus
équitables entre les intervenants.
Alors, oui, le prix du lait a augmenté de
25 euros, au mois d’avril, dans bon
nombre de laiteries. Alors, oui, le prix du
lait augmentera, encore, et cette hausse
sera au minimum de 25 euros, sur
l’ensemble de l’année.
Mais, non, nos actions n’empêcheront
pas le prix d’augmenter encore plus, en
fonction de l’évolution des marchés, et de
par la simple application des contrats.
Tout n’est pas gagné ; certains font de la
résistance ou seraient tentés de revenir
en arrière. Mais nous serons attentifs et
démontrerons encore une fois qu’un
syndicalisme dynamique et responsable
est le seul à même d’apporter les
solutions qu’attendent les agriculteurs.
Tout le reste n’est que du cinéma !

Henri Brichart,
Vice-président
de la FNSEA

N°1321 (21)

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L'édito

Les nouvelles
technologies

Il y a quelques jours, pratiquement 90 % des
agriculteurs de l’Aisne clôturaient leur déclaration PAC
sur Internet. Il devient évident que nous devons en tant que
chef d’entreprise nous préoccuper des aspects positifs
des nouvelles technologies dans notre quotidien, tant pour des
aspects administratifs que pour le développement et la mise en
valeur de nos métiers et de nos productions.
Dans ce numéro, nous présentons un exemple concret
de producteurs qui ont mené une réflexion sur la
commercialisation de leurs produits via internet pour
aboutir à une livraison basée sur le principe du «drive».
D’un autre côté, ces nouvelles technologies qui génèrent une
communication des plus rapides, peut nous interpeller.
Car à tout moment, nos pratiques culturales sont
étudiées, dénoncées et de là, nous voyons apparaître autant
sur Twitter que Facebook, des commentaires de tout ordre.
Je pense que tôt ou tard, il serait souhaitable de créer un code
d’utilisation des nouvelles technologies. Pour le moment,
je pense que tous les agriculteurs doivent s’y
intéresser. C’est également le rôle des organisations
professionnelles comme les nôtres, de savoir les pratiquer et
les utiliser à bon escient afin d'apporter un plus aux
développement de nos filières et de préparer la défense
professionnelle de demain

 

Olivier Dauger,
Président de l’Union
des Syndicats Agricoles
de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

Dernier numéro
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