L'édito
Charlotte Vassant, présidente de l’USAA
Pas d’interdiction sans solution !
Nous subissons depuis quelques années une véritable suppression de nos moyens de production. Ces interdictions poussent la France à réimporter de façon massive des produits ne répondant pas à nos normes et standards de production mais leur arrivée via des containers semble entrainer une amnésie des décideurs et des consommateurs. En un tour du globe, la qualité française et la sécurité alimentaire de notre pays tombent aux oubliettes.
La dernière goutte d’eau qui fait déborder aujourd’hui le vase de notre colère est l’interdiction de la dérogation des néonicotinoïdes à la veille des semis de betteraves. Cette nouvelle perte vient allonger la liste déjà longue des interdictions sans solution (cerises, pommes, endives, fécule de pommes de terre, carottes, poireaux…).Nos productions se retrouvent tout simplement condamnées. Si vous ajoutez à cela, les règles de la nouvelle PAC (chargement à l’hectare, éco-régimes, jachères...), les ZNT,... ce sont nos entreprises, nos emplois, nos territoires qui se retrouvent en péril ainsi que notre souveraineté alimen-taire et énergétique.
Alors comme Napoléon en 1806, nous demandons un «blocus continental» des importations distorsives.
Nous vous appelons donc à vous mobiliser nombreux le 8 février sur l’esplanade des Invalides à Paris !
Et la veille, nous vous attendons à l’assemblée générale de l’USAA à Trosly-Loire.