Les services de l’Etat ont établi un premier état de la situation suite à l’orage de grêle du 23 juillet : les dégâts concernent une surface estimée à ce stade entre 1700 ha et 2000 ha, soit 35 % à 40 % du vignoble de la côte de Beaune ; les parcelles, suivant les zones, sont touchées entre 10 et 100%. «Les pertes de récolte en viticulture résultant de la grêle sont assurables et, de ce fait, ne relèvent pas du régime des calamités agricoles», rappelle le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. Toutefois, le régime des calamités agricoles est mobilisable, le cas échéant, en cas de pertes de fonds. D’autre part, les viticulteurs pourront : solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle. Sur ce point les Maires pourront formuler au nom de l’ensemble des contribuables concernés de leur commune une demande collective auprès des services fiscaux ; solliciter auprès des caisses MSA une prise en charge de cotisations sociales. Ces dernières mobiliseront à cet effet l’enveloppe de crédits d’action sanitaire et sociale qui leur est allouée. Stéphane Le Foll demande par ailleurs aux établissements financiers de «prendre en compte cette situation exceptionnelle et de proposer aux viticulteurs sinistrés les solutions leur permettant de passer ce cap difficile".