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N°512 (19)

00 0000 | Semaine 19 512

N°32 (33)

20 août 2010 | Semaine 33 32
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L'édito

Remettons les pendules à l’heure

Nous revoici plongé en arrière avec des prix des matières premières qui s’envolent aussi vite qu’ils avaient baissé.
Pour autant comme en 2007, nul ne sait prédire ce qui se passera dans les prochains mois. La raison n’est plus de mise entre la médiatisation de la sécheresse et l’action des fonds financiers.
Nous devons nous préparer à communiquer. Aujourd’hui nous sommes taxés de faire flamber le prix du pain, d’affamer la planète avec l’utilisation de la SAU pour faire de la biomasse, de polluer avec notre agriculture intensive. Nous devrons réaffirmer que le prix des produits alimentaires n’a pas baissé quand le prix de nos matières première a été divisé par deux, que les industriels refusent de respecter un accord pour 2 à 3 centimes du prix du litre, que le pétrole devra être remplacé et qu’une partie viendra de la biomasse, que l’Europe est un des plus petits producteurs au monde de carburant vert, que le prix actuel est inférieur à celui de 1990.
Nous devons expliquer et convaincre que cette folie des marchés n’est pas de notre fait, que nous avons plus que besoin d’une politique agricole française et européenne ambitieuse. Le LMA est un premier pas mais notoirement insuffisant. L’ensemble de la profession se doit d’être unie et solidaire cette automne pour obtenir une PAC à la hauteur de notre situation et de nos défis.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°30 (30)

00 0000 | Semaine 30 30
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L'édito

La LMA déjà d’actualité

Olivier Dauger,
Président
de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

La loi de modernisation agricole sur lequel un gros travail syndical a été fait n’est certes pas parfaite, mais elle nous apporte des avancées réelles en termes d’organisation de producteurs, de contractualisation et d’assurance.
L’actualité entre les conséquences de violents orages et la non volonté des industriels laitiers de respecter l’accord de juin 2009 confirme le besoin de développer ces avancées et doit être source de réflexion pour l’avenir.
Les dégâts liés à la météo nous rappellent que l’assurance est une nécessité sur une exploitation et qu’il ne peut y avoir de production prévendue sans assurance.
La tension entre producteurs de lait et industriels confirme la nécessité de renforcer la contractualisation et les pouvoirs des producteurs par la loi.
Même si nous avons obtenu un certain nombre d’éléments par la LMA, le travail syndical continue.
Permettez-moi de souhaiter que la hausse des cours actuels dans certaines de nos productions ne nous éloigne pas de la nécessité de renforcer ces différents éléments.
Bonne fin de moisson.

N°30 (30)

30 juillet 2010 | Semaine 30 30

N°23 (23)

08 juin 2018 | Semaine 23 23
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L'édito

M. le Président entendez-vous dans nos campagnes,… ?

Contre nous de la Tyrannie, l’étendard de la FNSEA est levé. Entendez-vous dans nos campagnes mugir ces féroces paysans ?A l’appel de la FNSEA, de JA, de la FNSEA Grand Bassin Parisien, de la FRSEA Hauts-de-France et de l’USAA et de JA 02, nous nous mobilisons pour un blocage de l’ensemble des raffineries de France afin de faire entendre nos voix.Symbole de transformation de l’agriculture importée comme un modèle durable et vertueux de la part du gouvernement. C’est  nous faire avaler des couleuvres !Nous portons nos revendications sur l’ensemble des distorsions de concurrences et des incohérences des actes :- entre la palme d’or décernée à la raffinerie de la Mède qui transformera l’huile de palme en Diester dès juillet pour 300 000 hl et qui sera interdit en 2021 par l’Europe comme N°1 de l’importation de la déforestation,  - et les accords CETA et Mercosur sur l’importation de viande OGM aux hormones, de l’éthanol ne respectant pas les normes européennes.Les distorsions passent aussi par toutes les charges supplémentaires imposées à l’agriculture par l’augmentation des taxes sur les produits phytos, la main- d’œuvre sur les occasionnels, les 7 points d’AMEXA, la séparation de la vente et du conseil, le double étiquetage...  N’oubliez pas que nous utilisons plus de  45 millions de litres de GNR dans l’Aisne sans compter tous les transports induits par notre activité.Nous invitons tous les agriculteurs à rejoindre la manifestation.Chaque jour, nous démontrons que nous produisons durablement blé, betterave, colza, viande, lait et cochons… avec de véritables distorsions de concurrence mais faisons nous entendre par ce gouvernement qui fonctionne en Marche arrière.Sauvons l’agriculture et notre travail de demain.Tous à Dunkerque !

Charlotte Vassant

secrétaire générale de l’Union des syndicats agricoles de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

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N° 2338 | septembre 2023

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