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N°1126 (26)

01 juillet 2011 | Semaine 26 1126
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L'édito

Merci !

Réseau, solidarité, entraide, voilà des mots clés du syndicalisme agricole. Des mots d’une grande valeur qui, une fois de plus, ont un sens fort notamment par le soutien que, vous agriculteurs de l’Aisne,   allez apporter aux éleveurs charentais. 
La sécheresse est là, et le département de la Charente n’en est pas exclu, mais l’a subie de plein fouet. Comme à leurs habitudes, les paysans, au-delà de leurs angoisses, savent réagir… et mobiliser le réseau, un réseau de solidarité, de responsabilité et de bon sens …
Une rencontre, des échanges, de la confiance et tout  se met en route… les agriculteurs de l’Aisne s’engagent avec les éleveurs de la Charente.
FNSEA 16-JA 16  et la FDSEA-JA  02 sont en route pour une vaste opération de solidarité paille. 
Que les agriculteurs de l’Aisne soient rassurés,  l’équipe FNSEA 16-JA 16 veillera au bon déroulé de l’action. Elle sera leur interlocuteur privilégié et leurs responsables, au nom de tous les éleveurs charentais vous disent merci, tout simplement merci… Merci de les aider à franchir ce cap difficile et merci de les soutenir dans leur métier d’éleveurs.
Je suis, et je veux le rester,  d’un tempérament optimiste et tant que nous serons responsables, solidaires, complémentaires et fiers de notre métier, nous avancerons pour vivre mais aussi pour faire vivre et nourrir la société.
Donc allons-y ensemble et souhaitons- nous mutuellement bon courage pour les prochains jours.
Je conclurai en rappelant qu’au-delà des éleveurs qui sont en souffrance actuellement, c’est aussi toute une profession qui souffre. Mais grâce à cette solidarité paysanne, ensemble nous surmonterons les épreuves et irons de l’avant. A bientôt.

Patrick Soury,
Président de la FDSEA de Charente

N°1124 (24)

17 juin 2011 | Semaine 24 1124
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L'édito

Mobilisons-nous

Si les quelques pluies de ces derniers jours ont redonné un peu d’espoir, le déficit de paille reste très important.
Tous les jours de nouveaux départements nous sollicitent, nous devons tout faire pour y répondre.
Certes, nous privilégions nos besoins locaux mais devant la situation critique de nombreux départements, nous devons agir.
Peu de département disposent de sole céréalière telle que la nôtre. Comment justifier une non participation à la solidarité, vertu sur laquelle s’est battue le syndicalisme.
N’attendons pas que l’état impose le non broyage pour regretter notre manque d’engagement.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1123 (23)

10 juin 2011 | Semaine 23 1123
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L'édito

Soyons solidaires
et coresponsables

Cette année 2011 bat tous les records de sécheresse et de chaleur.
Nos productions en souffrent et surtout les fourrages.
En élevage, la hausse des charges associée à la baisse des prix de vente rend la situation très délicate.
L’heure est suffisamment grave pour engager une action de solidarité de grande envergure pour les éleveurs de l’Aisne et pour répondre aux besoins d’autres départements.
Nous allons mettre en place une contractualisation entre ceux qui ont des besoins en paille et ceux qui peuvent en offrir.
Merci d’avance à tous ceux qui vont réserver de la paille à leurs collègues éleveurs.
Cette vaste opération  locale et nationale doit démontrer que tous les paysans de France sont unis dans la difficulté.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

Philippe Pinta,
Président de la Chambre d’agriculture de l’Aisne

J-François Langlet,
Président de Jeunes Agriculteurs de l’Aisne

N°1122 (22)

03 juin 2011 | Semaine 22 1122
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L'édito

Solidarités

La sécheresse dure, la pluie tant attendue n’est toujours pas là. Que faire ? Et que restera-t-il de nos cultures et prairies ?
Que faire ? S’organiser, démontrer la solidarité entre paysans, c’est la meilleure action. La solidarité, c’est que chaque paysan puisse garder son outil de production et notamment pour les éleveurs, leur cheptel.
L’ensemble des départements de la FRNBP, traditionnellement fournisseurs de paille,  s’engage dans cette solidarité : d’abord à l’intérieur même de chacun des départements et ensuite vers les départements demandeurs. Notre action s’articule autour de 4 axes :
- utiliser les jachères,
- recenser, organiser et contractualiser la paille,
- obtenir l’utilisation de tous les coproduits de nos productions (pulpes, drêches, tourteaux, etc) à moindre coût, sans spéculation avec une contractualisation comme pour la paille,
- si dame nature veut bien nous accorder un peu de pluie après les moissons, ensemençons des CIPAN intelligents, de type CIPAN-élevage (vesce, avoine, chou fourrager), utilisables en fourrage ensilé pour nos éleveurs.
Le tout va nécessiter une organisation millimétrée.
Nous ne devons rien gâcher.
L’administration devra s’adapter aux conditions exceptionnelles (pas de contrôle tatillon, dérogation sur les heures de nuit et supplémentaires, etc).
J’invite tous les agriculteurs à ces gestes de solidarité. Ensemble nous éviterons des mesures arbitraires. Nous devons être conscients de la «survie» de tous : céréaliers, éleveurs, producteurs spécialisés, main dans la main pour une agriculture française diversifiée et vivante sur tous les territoires.
La solidarité de nos concitoyens, c’est d’abord d’acheter les produits agricoles à leur juste prix. Nous ne voulons pas d’impôt sécheresse.

Thierry Bontour,
Président de la Fédération Régionale Nord Bassin Parisien

N°1121 (21)

27 mai 2011 | Semaine 21 1121
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L'édito

Serrons les rangs

Aujourd’hui, la majorité d’entre nous est préoccupée par les incidences de la climatologie sur les cultures et sur l’’alimentation des troupeaux. Si nous prenons la décision d’accentuer notre information sur ce sujet, c’est en vue de pouvoir limiter les effets négatifs sur les trésoreries des exploitations.
En effet, le monde agricole est bien conscient que le facteur climat peut du jour au lendemain, anéantir l’ensemble des efforts qui amènent à délivrer des produits à destination de la consommation alimentaire et non alimentaire.
Si ce risque nous l’acceptons, nous constatons aujourd’hui que ses effets sont de plus en plus vecteurs de fragilité financière pour nos entreprises.
Ce genre de situation ne doit pas être oublié par les pouvoirs publics car nos exploitations ne peuvent résister à des fluctuations permanentes de cours, de climatologie, sans oublier d’autres facteurs.
Je suis tenté de dire que les différentes réflexions que nous avons proposées pour sécuriser nos outils de production doivent être mises en oeuvre avec pragmatisme et rapidité.
Ne pas en avoir conscience pourrait tôt ou tard être le fruit d’une crise agricole qui mettrait à mal des pans entiers de notre territoire.
Si le facteur solidarité est un élément essentiel pour les agriculteurs éleveurs, il faut néanmoins aboutir à des filets réglementaires et financiers, permettant d’éviter l’irréparable. Force de propositions, nous le serons et serons aussi le relais  de tous les exploitants pour trouver des solutions face à une telle conjoncture.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1120 (20)

20 mai 2011 | Semaine 20 1120
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L'édito

Gérard de Caffarelli nous a quittés

Les agriculteurs de l'Aisne et de France doivent beaucoup à Gérard de Caffarelli ainsi qu'à son épouse, sans cesse à ses côtés pour l’accompagner et le soutenir.

Merci pour votre action successivement à la présidence du CDJA 02, de l'USAA, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, du CNEAP,...
Vous nous avez montré le chemin de l'anticipation, de l'intérêt collectif et du service.

Merci pour votre action déterminante comme inspirateur et pionnier de la politique agricole commune aux plans national et européen.
Vous avez été un acteur essentiel d'une agriculture moderne et adaptée à son temps.

Merci pour votre action majeure au service de la formation des hommes.
Vous avez su donner confiance à ceux qui doutaient et encourager chacun à relever le défi du moment.

Vos interlocuteurs, agriculteurs, responsables professionnels, parlementaires, ministres et dirigeants politiques, tous ont apprécié votre personnalité remarquable, vos qualités de visionnaire, de bâtisseur, votre efficacité, mais aussi votre désintéressement et votre grande courtoisie.

Nous vous sommes reconnaissants pour le travail accompli et pour les valeurs transmises.
Au nom de tous les agriculteurs, merci.

Philippe Pinta,
Président de la Chambre d’agriculture de l’Aisne

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

Jean-François Langlet,
Président de Jeunes Agriculteurs de l’Aisne

N°1119 (19)

13 mai 2011 | Semaine 19 1119
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L'édito

Pas de répits
Etre agriculteur n’est vraiment pas un long fleuve tranquille.
Après la destruction des outils de régulation voulu par une Europe libérale,
après le manque d’actes concrets pour nous redonner de la compétitivité,
après une pression environnementale de plus en plus pesante et coûteuse,
voici que le climat s’y met.
A ce jour, les nappes sont encore au dessus des seuils de vigilance, l'administration doit en tenir compte pour ne pas se précipiter.
Mais la situation des cultures et en particulier des prairies est très inquiétante.
Nous devons anticiper les choses. Dans un premier temps, il est urgent que l’administration prenne ses responsabilités en acceptant le pâturage ou l’utilisation des jachères pour les éleveurs qui s’interrogent sur le stock pour l’avenir.
La politique se jauge par des actes plus que par des discours.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1118 (18)

06 mai 2011 | Semaine 18 1118
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L'édito

Les discours et la réalité !
Entre les discours d’intention et la réalité du terrain, le fossé est tel que le monde agricole est en droit de douter des réelles intentions de nos dirigeants. Premier exemple : l’assurance récolte. Chacun s’accorde à y voir une piste pour stabiliser les à-coups des revenus après 2013. Au final, l’Etat ne réassure pas à la hauteur nécessaire, et pour les agriculteurs, le système est brouillon : la grande majorité a perçu l’aide à l’assurance récolte sans la moindre explication, et quelques dizaines n’ont rien perçu à ce jour, suite à des contrôles administratifs sur lesquels aucune administration locale n’a d’information. Ces agriculteurs, non seulement on ne les prévient pas, mais une fois de plus, on ne leur verse rien, selon le principe vicieux qui laisse croire que tout agriculteur contrôlé est coupable. Autre exemple, les aides du second pilier : l’Etat nous le présente comme vecteur de la ruralité et demande aux agriculteurs de s’y engager massivement. Sur tous les dossiers déposés au 15 mai 2010, à peine un tiers sont versés à ce jour, et le reste devrait arriver dans la semaine des 4 jeudis. Pas de quoi inciter de nouveaux candidats au 15 mai prochain… Enfin, toutes les têtes bien pensantes mettent en avant les bienfaits de l’élevage pour les équilibres territoriaux et pour substituer les engrais organiques aux engrais chimiques. Soit. Mais quand il s’agit de rediscuter les règles des directives nitrates, sur quoi tape-t-on en premier ? Sur les effluents d’élevage ! De quoi décourager plus d’un éleveur et de quoi dissuader tous les agriculteurs de recourir à des engrais organiques ! L’Etat doit comprendre que si les agriculteurs sont perdus, désabusés et méfiants, il en est en grande partie responsable. Qu’il fasse coller les actes aux discours et le fossé se réduira peut-être !

Christophe Buisset,
Président de la FRSEA Picardie

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

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