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N°1235 (36)

07 septembre 2012 | Semaine 36 1235
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L'édito

Ne sacrifions pas la
création de valeur ajoutée

La volatilité est, aujourd’hui, installée dans notre quotidien ; les cours de certains produits varient autant en une journée, qu’auparavant en une année. Même le ciel s’y est mis, nous apportant des épisodes climatiques de plus en plus extrêmes.
Dans notre métier d’agriculteur, c’est une donnée qui complique sérieusement, à la fois la gestion au quotidien, mais aussi la réflexion stratégique sur nos exploitations. Nous devons être attentifs à l’appréhender sans tout sacrifier au court terme.
Mais nos responsables politiques ont également un rôle primordial à jouer sur le sujet ; d’abord, ils feraient bien de ne pas abandonner un certain nombre d’outils de politique publique qui, déjà au temps des pharaons, avaient fait leurs preuves : je veux parler, en particulier, des stocks stratégiques.
Et puis, dans une conjoncture où certaines productions arrivent à mieux tirer leur épingle du jeu, qu’ils n’oublient pas que d’autres, moins bien loties économiquement, sont également soumises à des contraintes grandissantes, la plupart du temps imposées par le puissance publique, qui les étouffe.
Je veux parler des productions animales et des productions végétales spécialisées, légumières en particulier.
Empilement de normes et contraintes sociales, environnementales, de bien-être animal qui découragent les plus entreprenants d’entre nous.
Dans notre société du principe de précaution, il est temps de passer de la sur-estimation du risque au droit à l’erreur. Il en va de la création de la valeur ajoutée dans notre département, donc de sa richesse, donc de son aménagement et de sa vie, tout simplement.
Laissez-nous respirer
et entreprendre !

Henri Brichart,
Président de la Fédération nationale des producteurs de lait

N°1233 (34)

24 août 2012 | Semaine 34 1233
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L'édito

Sachons oser

A la veille de finaliser les moissons et la campagne de paille, nous devons dès maintenant nous focaliser sur de nouveaux chantiers.
En effet, si pour les uns la flambée des prix compense une moisson en léger recul suite aux conditions sanitaires de printemps défavorables, pour les autres l’inquiétude est présente en raison des prix d’aliments  très élevés qui auront pour conséquence d’accélérer la dégradation  des trésoreries. Face à cette situation, nous devons absolument au niveau de l’USAA trouver des équilibres entre les filières végétale et animale. Comme à l’accoutumée, les dirigeants agricoles de l’Aisne recherchent des pistes pour que chaque exploitant puisse aboutir à des résultats économiques satisfaisants. Pour preuve, dans le cadre de la contractualisation «pulpe» ces derniers ont souhaité aboutir à des propositions cohérentes. En agissant ainsi, nous devrions atténuer les effets négatifs de la volatilité des cours. Nous devons oser, car nos entreprises ne supporteront pas de telles variations : nous ne sommes pas au casino !
Nous devons oser plus que jamais de remettre la grande distribution devant ses responsabilités. N’acceptons pas qu’elle nous ferme les portes. Sachons réclamer à ses responsables la part qui nous revient.  Nous devons oser également à faire des propositions dans le cadre des futures négociations de la PAC. Enfin, nous devons oser car l’agriculture aujourd’hui est redevenue dans les esprits des pouvoirs publics un atout majeur autant pour la balance commerciale que sur les interactions que cette dernière peut apporter au niveau des territoires.

Laurent Cardon
Secrétaire général de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1232 (32)

10 août 2012 | Semaine 32 1232
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L'édito

100 % CIPAN,
aberration administrative

La mi-août approche et la moisson tarde.
La date du 10 septembre pour les semis de CIPAN approche.
A force de ne pas tenir compte des conditions météo, des plans prévisionnels de fertilisation, des contraintes agronomiques, en particulier du salissement des parcelles important cette année, on arrive à des aberrations.
Oui, les CIPAN s’avèrent utiles en matière de piégeage des nitrates et même au niveau agronomique, mais 100 % obligatoires s’avèrent être de l’idéologie pure.
N’hésitons pas si cela est nécessaire à envoyer nos déclarations d’impossibilité d’implantation (voir page 4).
Bons travaux d’été.

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

N°1231 (31)

03 août 2012 | Semaine 31 1231
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L'édito

Urgences

Stop à la hausse des charges et des réglementations coûteuses. Le monde agricole a besoin de concret et rapidement !
La flambée actuelle des prix n’est pas le fait des producteurs, mais d’un déséquilibre offre-demande que les freins réglementaires à la production ne font qu’empirer.
Le monde de l’élevage est en péril mais ne nous trompons pas d’adversaires.
Messieurs les politiques et décideurs économiques, prenez vos responsabilités !
Où en sommes-nous sur l’équilibre dans les filières ? Où en sommes-nous sur l’application de l’observatoire des prix ? Où en sommes-nous sur la mise en place d’outils de régulation de marché ? Où en sommes-nous sur la contractualisation inter-filières ? Nulle part !
La survie des filières, en particulier animales, est en jeu. Stop aux discours lénifiants.
Du concret et vite !

 

Olivier Dauger,
Président de l’Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne

L'Agriculteur de l'Aisne
La couverture du journal L'Agriculteur de l'Aisne n°2338 | septembre 2023

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