Dans un communiqué du 9 novembre, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, annonce avoir «rencontré le 28 octobre les organisations professionnelles vétérinaires et agricoles et les représentants des collectivités pour faire le point sur l'avancée de la feuille de route pour le maintien des vétérinaires dans les territoires ruraux». En effet,  le nombre de vétérinaires "ruraux" ne sont plus aujourd'hui que 3 500 dans les campagnes, et dont l'activité principale est consacrée aux élevages (volailles, lapins, porcs, ovins, caprins, bovins). Si la profession n'est pas en manque de candidats, les jeunes vétérinaires diplômés préfèrent de compagnie. Ils sont ainsi près de 17 000 à exercer en ville. Le ministre veut clairement «favoriser l'installation des vétérinaires en zone rurale». Il considère que c'est «une nécessité, non seulement pour notre agriculture mais aussi pour la vitalité de l'ensemble des territoires ruraux», indique-t-il dans une plaquette publiée à l'issue de la réunion d'octobre. Il propose notamment le développement des stages tutorés pour les apprentis vétérinaires, d'autoriser les collectivités locales à aider les vétérinaires pour qu'elles installent des vétérinaires et aussi qu'un contrat de soin puisse être signé entre un éleveur et un vétérinaire pour assurer la dispensation dans l'élevage des soins réguliers.