L'Agriculteur de l'Aisne 01 avril 2010 a 15h33 | Par Gaëtane Trichet

Un bon état sanitaire dans le département grâce au travail des éleveurs et du GDS

Entre les activités de défense sanitaire et le déménagement de leurs locaux, 2009 aura été une année chargée pour les responsables du GDS de l’Aisne.

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Xavier Crépel, président du GDS02
Xavier Crépel, président du GDS02 - © l'agriculteur de l'aisne

Réunis autour de leur président Xavier Crépel, lors de l’assemblée générale le 25 mars 2010 à Vervins, les adhérents du GDS (groupement de défense sanitaire) ont fait le point sur l’année écoulée. Philippe Wautier, vice-président, est revenu sur les principaux dossiers qui ont marqué l’activité du GDS. «La vaccination contre la FCO est restée obligatoire et réalisée par le vétérinaire sanitaire pour la campagne 2009-2010» annonçait-il, soulignant toutefois que les aides initialement prévues jusqu’au 31 mars ont été prolongées jusqu’au 30 juin 2010. «Cela permettra notamment aux éleveurs ovins de race Texel d’attendre la fin des agnelages pour commencer à vacciner». Aujourd’hui, quelques cas de mortalité ou de soucis de reproduction sont attribués à la vaccination FCO. «Ils restent très peu nombreux car dans la majorité des cas, une autre cause est mise en évidence» expliquait-il tout en insistant qu’il est préférable d’éviter la période de mise à reproduction ou le début de la gestation pour vacciner.

- © l'agriculteur de l'aisne

La paratuberculose encore présente

La paratuberculose est une maladie fortement présente dans les élevages contre laquelle il est difficile de lutter. Pour les élevages touchés, au-delà des mesures d’hygiène, il est nécessaire de procéder au dépistage et à l’élimination des animaux porteurs. Dans l’Aisne en 2009, 152 éleveurs ont réalisé des analyses lors de la prophylaxie annuelle. 74 % d’entre eux ont eu des cas séropositifs. Philippe Wautier a insisté auprès des éleveurs concernés, de l’intérêt de contacter son GDS pour mettre en place des mesures sanitaires visant à protéger les veaux et à éliminer les animaux positifs. «La première mesure à prendre est de contrôler les introductions, principalement les bovins de plus de 18 mois» prévenait-il pour éviter des infections avec les animaux sains sur l’exploitation.

Les autres maladies en phase d’éradication

L’assainissement du département en matière d’IBR continue. Grâce à la vaccination obligatoire, le nombre d’élevages assainis continue de progresser. «La prochaine étape dans l’éradication de la maladie serait donc le dépistage obligatoire et la vaccination des animaux de moins de 2 ans dans les cheptels atteints». A noter par ailleurs, que le nombre d’éleveurs certifiés à quant à lui, légèrement augmenté atteignant 60 %. «Seuls 30 départements français ont un pourcentage d’élevages certifiés égal ou supérieur au nôtre» se félicitait Philippe Wautier, avant de faire le point sur la BVD (diarrhée virale bovine) et le varron dont le département n’a rencontré aucun cas et devient donc «zone assainie en varron».

Le vice-président a détaillé également l’état sanitaire des productions porcines, ovines, apicoles avant de parler de la formation «éleveur infirmier» dont 4 sessions sont prévues à l’été, et de la nouvelle attestation sanitaire.

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