Risque d’introduction en France avéré
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu en juillet son rapport destiné à évaluer le risque d'introduction en France du virus de la diarrhée épidémique porcine (DEP), qui sévit depuis quelques mois aux Etats-Unis et au Canada. Le Gecu, groupe de travail spécialisé chargé de l’étude, a conclu que «considérant la dose minimale infectante extrêmement faible pour le DEP, sa résistance dans l’environnement et la quantité de virus excrétée par les animaux malades (…) le risque d’introduction de la DEP en France, à partir d’un pays infecté, est avéré». Le risque est différent en fonction des produits : sur une échelle de 0 à 9 (0 étant le risque nul, 9 le plus élevé), les porcs vivants sont évalués entre 6 et 7, les produits sanguins à 6, les personnes, en tant que vecteurs passifs, à 3, la gélatine entre 2 et 3, et le collagène, les graisses animales, les protéines hydrolysées, la viande de porc et les produits de charcuterie et de salaison sont évalués à 1. Le virus touche tous les porcs vivants mais est particulièrement virulent pour les porcelets avant sevrage, pouvant entraîner une mortalité allant jusqu’à 95 %.
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