Réforme de la PAC - La convergence interne des aides directes inquiète les Vingt-sept
Les ministres de l'agriculture de l'UE ont confirmé, pour un grand nombre d'entre eux, le 22 octobre, à Luxembourg, leurs réserves à l'égard de la proposition de la Commission européenne d'uniformiser le niveau des paiements directs à l'échelle nationale ou régionale à l'horizon 2019-2020, sur la base des droits alloués en 2014. Ils ont souhaité en tout cas que ce processus soit pour le moins limité et progressif. Le ministre français a jugé qu'il n'était «pas possible» de fixer comme objectif «un taux unique en 2020» et qu'il fallait «revoir» le projet d'opérer 40 % de cet alignement des paiements dès 2014. «La France souhaite un soutien additionnel pour les premiers hectares de chaque exploitation», a aussi précisé Stéphane Le Foll. Elle veut également «éviter de doter tous les hectares», a-t-il ajouté, rappelant que la France est favorable à la proposition de la Commission sur le verdissement du premier pilier la Pac. À l'occasion de ce nouveau débat ministériel, les présidents de syndicats agricoles d'une dizaine d'États membres, dont celui de la FNSEA, ont signé une déclaration commune demandant «une période transitoire graduelle et adéquate pour tout ajustement» des paiements directs.
Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. L'Agriculteur de l'Aisne se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,