Réduction de 30 à 40 % des zones vulnérables
La mobilisation syndicale a porté ses fruits. Par rapport au zonage qui avait été établi en 2014, la FNSEA a obtenu une réduction des zonages sensibles de 30 à 40 % selon les bassins. «Ce qui signifie que le ministère de l’Environnement commence, enfin, un peu, à tenir compte de la réalité du terrain», se félicite la rue de la Baume. Néanmoins, pour les paysans concernés par ces zones, ils auront à appliquer le plan d’actions qui précise leurs obligations en matière de gestion des nitrates et dans ces cas la FNSEA demande à ce que les plans d’actions évoluent «afin qu’ils ne soient pas des couperets d’activité tant en matière d’élevage, de céréales et d’autres productions». Ce qui suppose la mobilisation de moyens financiers, en particulier dans les régions pour «la modernisation et la mise aux normes des exploitations les plus fragiles». Il n’en reste pas moins que les paysans «ne comprennent ni l’efficacité, ni l’utilité des mesures prises car largement administratives et idéologiques», observe la FNSEA qui souhaite «intégrer plus de science, de recherche et d’innovation dans l’application de la directive Nitrates». L’idée est de parvenir dans le cadre de "Nitrates Autrement» à un ensemble de propositions visant à avoir une obligation de résultats plutôt qu’une obligation de moyens
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