Dans un communiqué du 5 septembre, la  fédération des grandes cultures Orama appelle  «solennellement l’attention du Ministre de  l’Agriculture sur les conséquences de certaines options  nationales en discussion pour l’application de la réforme de la  PAC». Tel est le cas, pour Orama, qui tenait une assemblée  générale le 4 septembre, du prélèvement  redistributif de 30 % qui serait opéré sur  l’enveloppe des paiements directs de la PAC aux exploitants. Les  producteurs de grandes cultures estiment que ces surprimes aux 50 premiers  hectares «ne règlent pas le problème des  éleveurs tandis que ses effets seraient très brutaux en grandes  cultures, notamment dans les régions à faible potentiel, et il  serait source de graves de distorsions de concurrence vis-à-vis de nos  compétiteurs européens, notamment allemands».  L’organisation rappelle que les prix des grandes cultures ont  chuté de 25 % cette année et les rendements  «ont été très affectés par les  intempéries du printemps dans de nombreux cas et  régions». L’organisation estime que la solution  passe par une aide de base qui sécurise les producteurs face à  la volatilité, «une convergence nationale des aides  partielle et progressive». La Pac doit demeurer «une  politique économique» selon les producteurs de grandes  cultures.