Nomination - Jackie Leroux-Heurtaux, nouveau secrétaire général de la préfecture et sous-préfet de l’arrondissement de Laon
Jackie Leroux-Heurtaux - © l'agriculteur de l'aisneJackie Leroux-Heurtaux, né le 2 mai 1955 à Caen, qui vient d’être nommé secrétaire général de la préfecture et sous-préfet de l’arrondissement de Laon, a rencontré la presse lundi 22 novembre. Diplômé de l’Institut Régional d’Administration de Lille, et de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, il a occupé de nombreux postes au ministère de l’intérieur, au ministère de la défense, avant d’être en 2002, sous-préfet de Loches en Indre-et-Loire. Il a ensuite été adjoint au sous-directeur des bureaux du cabinet du ministère de la défense, adjoint au sous-directeur du commerce et des transports, chef du bureau de la réglementation et de la documentation, à la direction des transports et de la production du public de la préfecture de police de Paris. Chargé de mission pour la sous-direction des services administratifs du cabinet du préfet de police de Paris, il a été nommé sous-préfet de Charolles en Saône-et-Loire.
Parmi les dossiers qui attendent le nouveau sous-préfet dans l’Aisne, l’agriculture sera au coeur de ses préoccupations. «Je connais bien le monde de l’élevage puisque la Saône et Loire est le premier département du bassin allaitant français, c'est-à-dire premier département de production de vaches à viande, la race charolaise qui vient d’ailleurs d’obtenir son AOC. Un dossier sur lequel j’ai eu l’occasion de travailler» a expliqué Jackie Leroux-Heurtaux. Par ailleurs, il a réussi à mettre en place des enveloppes de crédit pour permettre à la profession élevage de promouvoir, valoriser et moderniser leur production. «Il reste du travail, notamment en matière de structuration de la filière pour aller dans ce sens». Le sous-préfet a également rappelé les conséquences de la crise de la FCO qui a touché la Saône-et-Loire, tout comme la crise agricole de ces derniers mois. «Nous avons conduit localement des actions pour faire en sorte d’en atténuer les effets. Nous nous sommes mobilisé sur le social car beaucoup d’agriculteurs étaient en situation dramatique financièrement. En liaison avec la FDSEA de Saône-et-Loire, nous avons accompagné les conjointes d’exploitants agricoles dans la recherche d’un travail pour améliorer le revenu de la famille» a-t-il détaillé. D’ores et déjà, le nouveau sous-préfet a assuré qu’il rencontrerait les responsables agricoles du département assez rapidement.