Moisson et faune, des précautions nécessaires pour éviter la casse
Depuis plusieurs décennies, les chasseurs, en partenariat avec la profession agricole, ont relevé le challenge de restaurer et développer les populations de petit gibier sédentaire de plaine dont fait partie la perdrix grise. Malgré les efforts consentis, les conditions climatiques des cinq dernières années, qui ont sévi durant les périodes de nidification et d’élevage des jeunes, ont fait chuter brutalement les effectifs d’oiseaux nicheurs. Depuis 2010, une année moyenne de reproduction et les différentes opérations de renforcement de population ont permis d’inverser légèrement la tendance. Les prévisions annoncées pour 2011 sont plutôt encourageante pour l’espèce avec une bonne production de jeunes par poule. Ce point devra être confirmé lors des échantillonnages qui auront lieu après les moissons.
Même si les techniques culturales prennent de plus en plus en compte les problématiques environnementales et notamment avec la volonté de maintenir une certaine biodiversité, les moissons constituent une période sensible pour la faune sauvage notamment avec une mortalité importante des jeunes oiseaux et mammifères.
Toutefois, des techniques simples existent pour limiter l’impact du machinisme agricole sur ceux-ci. A ce titre, il convient de respecter le sens de travail des moissonneuses batteuses pour empêcher d’emprisonner la faune à l’intérieur de la parcelle à récolter.
Ainsi, en démarrant la moisson par le centre de la parcelle, on favorise l’expulsion des animaux vers l’extérieur.
Etant donné que la perdrix grise est une espèce qui privilégie les zones d’écotone (bande de 20 mètres en lisière), la réduction de la vitesse d’avancement des engins dans les derniers mètres de lisière est à préconiser afin de laisser le temps nécessaire aux animaux pour fuir à découvert.
Le travail nocturne constitue également une pratique particulièrement meurtrière pour la faune sauvage par l’absence de repères nécessaire à la fuite.
La liste de ces bonnes pratiques agro-environnementales n’est pas exhaustive et peuvent également s’appliquer au broyage, au fauchage ainsi qu’à tous les travaux du sol en général. Chasseurs, agriculteurs, agissons ensemble pour la sauvegarde de notre patrimoine environnemental.
Même si les techniques culturales prennent de plus en plus en compte les problématiques environnementales et notamment avec la volonté de maintenir une certaine biodiversité, les moissons constituent une période sensible pour la faune sauvage notamment avec une mortalité importante des jeunes oiseaux et mammifères.
Toutefois, des techniques simples existent pour limiter l’impact du machinisme agricole sur ceux-ci. A ce titre, il convient de respecter le sens de travail des moissonneuses batteuses pour empêcher d’emprisonner la faune à l’intérieur de la parcelle à récolter.
Ainsi, en démarrant la moisson par le centre de la parcelle, on favorise l’expulsion des animaux vers l’extérieur.
Etant donné que la perdrix grise est une espèce qui privilégie les zones d’écotone (bande de 20 mètres en lisière), la réduction de la vitesse d’avancement des engins dans les derniers mètres de lisière est à préconiser afin de laisser le temps nécessaire aux animaux pour fuir à découvert.
Le travail nocturne constitue également une pratique particulièrement meurtrière pour la faune sauvage par l’absence de repères nécessaire à la fuite.
La liste de ces bonnes pratiques agro-environnementales n’est pas exhaustive et peuvent également s’appliquer au broyage, au fauchage ainsi qu’à tous les travaux du sol en général. Chasseurs, agriculteurs, agissons ensemble pour la sauvegarde de notre patrimoine environnemental.