Maintien des droits de plantation : le front s’élargit
Les appels lancés par les professionnels et les parlementaires au cours du colloque organisé au Sénat à Paris, le 4 avril dernier, sur le maintien des droits de plantation dans la vigne ont été entendus. Après la chancelière allemande, Angela Merkel, en mars 2010, le président de la République français, Nicolas Sarkozy, c’est au tour de l’Italie, de la Hongrie et de l’Autriche de se prononcer dans le même sens.
Dans le cadre du salon Vintaly, le 7 avril, le ministre de l’Agriculture italien, M. Romano, et l’ancien ministre aujourd’hui président de la Région Veneto, M. Zaia, se sont exprimés publiquement contre la libéralisation des droits de plantation. Quelques jours plus tard, le 10 avril à Vienne, c’était au tour de M.Fazekas et de M.Berlakovich, respectivement ministres de l’Agriculture hongrois et autrichien de demander à la Commission de revenir sur cette décision.
Le président d’EFOW (la fédération européenne des appellations d’origine), Riccardo Ricci, s’est réjoui de ces prises de position acquises grâce aux actions de sensibilisation de la structure qu’il préside. Néanmoins, le combat n’est pas encore terminé, puisqu’il reste à convaincre encore d’autres pays pour recueillir une majorité qualifiée à Bruxelles. Et faire changer le vote des ministres de l’Agriculture européens qui se sont prononcés pour la suppression des droits de plantation au 1er janvier 2016, ou au plus tard le 1er janvier 2018.