Pour Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), « l’agriculteur n’est pas l’ennemi, au contraire, nous voulons travailler avec les agriculteurs, à la fois pour que leur apport à la société soit mieux reconnu, que leur travail soit mieux rémunéré et que la qualité des produits qu’ils mettent sur le marché soit meilleure ». Interrogée à la sortie d’un rendez-vous avec la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, le 26 septembre, elle a souligné l’importance de dialoguer entre agriculteurs et écologistes pour travailler de façon constructive à l’accès à une alimentation de qualité pour tous les Français. «D’autant plus que nous partageons au moins les objectifs», a ajouté Audrey Pulvar qui estime, comme la FNSEA, que ces questions «doivent se décider au niveau européen». «La France se veut de plus en plus vertueuse, nous, nous souhaitons que le système agricole le soit de plus en plus, mais la France ne peut pas être isolée dans un ensemble où les règles seraient plus laxistes pour les autres», a-t-elle ajouté. «C’est un objectif de la Fondation pour la Nature et l’Homme : faire en sorte qu’au niveau européen, la qualité de l’alimentation, l’organisation des filières agricoles soit plutôt indexée sur le mieux disant que sur le moins disant», a insisté la présidente de la FNH qui a précisé que sur ce point, son organisation pourrait bien mener des actions.