Après la sécurité sanitaire, la traçabilité, l'hygiène ou le bien-être animale, la Charte des bonnes pratiques d'élevage doit se renouveler afin de s'adapter à la nouvelle attente sociétale : la protection de l'environnement. Telle est la conclusion d'un débat réunissant, le 20 octobre, l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, la FNSEA, les Jeunes agriculteurs, les interprofessions des viandes et du lait, des chercheurs de l'Inra et du CNRS ainsi que des membres de l'Institut de l'élevage. Comme l'ont montré Louis Orenga, directeur du Centre d'information des viandes et Laurent Damiens, directeur de la communication du Centre national interprofessionnel de l'économie laitière, une inquiétude émerge de la part du consommateur concernant l'impact sur l'environnement du produit qu'il consomme, en lait comme en viande. Si un consensus apparaît pour mettre à jour une autre version de la Charte, reste la question des financements. Les pouvoirs publics ne renouvelleront pas leur apport annuel (3,5 millions depuis 2007), mais le consommateur devrait être mis à contribution.