Intempéries - La FNSEA incite les agriculteurs à déclarer les dégâts liés aux orages
Suite aux violents orages qui se sont abattus sur la France le week-end dernier, la FNSEA a appelé mardi ses adhérents à signaler l’importance des dégâts occasionnés notamment par la grêle. «Nous vous demandons de vous rapprocher de votre réseau départemental FDSEA pour expertiser toutes les situations», a déclaré Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, dans un message diffusé mardi 10 juin. «La solidarité est la priorité des priorités», a-t-il ajouté, en rappelant aussi l’importance du débat sur les assurances, un des chevaux de bataille du syndicat qui nécessite «la mobilisation de la puissance publique». Aujourd’hui, seul un agriculteur sur trois est assuré. L’Aquitaine et les vignobles du Bordelais, ainsi que l’Ile-de-France et la Marne ont été les plus sévèrement touchés par la vague d’orages.
Grêle : Stéphane Le Foll demande aux services de l’Etat de se mobiliser
La profession agricole ayant été fortement touchée par les épisodes de grêle et les orages des 8 et 9 juin derniers, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a incité les services de l’Etat à faciliter la tâche des exploitants concernés. Ces derniers pourront, sur demande collective du maire de leur commune, solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle. Ils auront également la possibilité de solliciter auprès des MSA une prise en charge des cotisations sociales et, pour les viticulteurs qui s’avèrent les plus touchés par ces intempéries, de demander des autorisations d’achat de vendanges. La viticulture a en effet subi des pertes allant de 30 % à 100 % selon les parcelles, dans le Nord-Est du Médoc et en Charente. Néanmoins, ces pertes de récolte étant assurables, «elles ne relèvent pas du régime des calamités agricoles», rappelle le communiqué du ministère qui ajoute que ce régime reste mobilisable «pour des pertes de fonds, si les dommages impactent la récolte 2015 ou les suivantes».