Glyphosate : en France, déception quasi générale suite au report du vote
Le 9 novembre, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot s'est dit «fier» que la France ait «tenu bon» face à la nouvelle proposition de Bruxelles (5 ans) sur le glyphosate. Stéphane Travert a qualifié le report du vote sur le glyphosate de «défaite pour l'Europe» déclarant qu'il sera «fier» seulement quand l'UE sera d'accord sur un plan de sortie et d'accompagnement pour les agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture a affirmé que la position du gouvernement c'est 4 ans. «Mon collègue (Nicolas Hulot) a précisé que cela peut se faire en 3 ans. Mais la question aujourd'hui, c'est que la France n'agit pas seule, elle doit aller chercher des alliés». La FNSEA a réagi dans un communiqué : « Une fois encore, les États membres ne prennent pas leurs responsabilités et renvoient la patate chaude à la Commission européenne». Greenpeace demande une proposition allant vers une interdiction progressive, accompagnées de mesures restrictives. «Un renouvellement, même sur trois ans, ne fait que reporter le problème», affirme Yannick Jadot, eurodéputé écologiste. Enfin, les associations Foodwatch, Générations futures et la Ligue contre le cancer demandent au gouvernement français de s'engager «dès maintenant pour une interdiction du glyphosate, et à mettre en place un plan d'accompagnement des agriculteurs».
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