Stéphane Le Foll a présenté la réforme de la Politique agricole commune (PAC) pour la première fois au Sénat le 3 juillet. Le ministre de l’Agriculture a déploré que les enjeux de la Pac n’aient pas plus intéressé les médias. Il a rappelé que les références historiques avaient été orientées, ce qui n’a pas manqué de faire réagir un sénateur UMP, Jean-Paul Emorine, qui s’est interrogé sur la mise en oeuvre nationale de ce dispositif. Stéphane Le Foll s’est félicité une fois de plus de la reconnaissance des GAEC à l’échelle européenne.
Autres préoccupations : l’élevage et l’installation des jeunes agriculteurs. Le ministre veut "redonner à l'élevage les moyens de pérenniser cette activité essentielle" et trouve que surdotation pour les JA dans le premier pilier est un "geste significatif". Le sénateur écologiste Joël Labbé s’est dit "satisfait qu’à moitié" de cette réforme. Selon lui, seules "quelques mesures de verdissement ont subsisté". Le quota laitier est également une question souvent revenue dans la bouche des sénateurs présents. Stéphane Le Foll a indiqué que ce sujet serait en débat dans la loi d’Avenir : "nous verrons comment intégrer dans les contrats les coûts de production, mettre en place une clause de sauvegarde ou encore un soutien spécifique pour les jeunes agriculteurs".