L'Agriculteur de l'Aisne 26 février 2018 a 14h00 | Par Agrafil

Emmanuel Macron dévoile certains éléments du plan de 5 MrdEUR

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Dans son discours devant les jeunes agriculteurs à l'Elysée, le 22 février, le président de l'Agriculture a donné quelques éléments concernant le plan d'investissement agricole de 5 MrdEUR. Il a annoncé un nouveau dispositif avec une enveloppe d'1 Mrd EUR de prêts garantis pour les jeunes agriculteurs. «C'est un travail conduit et finalisé avec la Banque européenne d'investissement, géré au plus près des territoires». Les garanties personnelles demandées aux entreprises personnelles seront fortement réduites : de 130 % de garanties, elles passeront à 20 %, et les conditions financières permettront d'avoir un effet levier. «Nous accompagneront les projets d'investissements visant à réduire les pesticides, les projets de diversification des revenus agricoles, d'investissement dans des bâtiments d'élevage qui anticipent la demande des consommateurs», a-t-il précisé. L'Elysée a aussi parlé de financement dans les serres, le numérique, la robotique et dans le soutien au plan protéine. Le président a aussi annoncé un fonds de prêts à la méthanisation à hauteur de 100 MEUR avec BPIFrance, et un plan de profonde réforme des règles de développement de la méthanisation, d'ici à l'automne.

Le discours d'Emmanuel Macron plutôt bien reçu par les jeunes

C'est devant des jeunes agriculteurs installés en 2016 et 2017, et devant des étudiants en agriculture, qu'Emmanuel a tenu un discours très positif et plutôt bien reçu par ces derniers, dans le salon de l'Elysée le 22 février. Il a expliqué qu'il allait le tenir «un discours de vérité» et qu'il n'était «pas là pour plaire, mais pour faire». Il leur a parlé d'un besoin de «mutation profonde» de l'agriculture «basée sur un triptyque : valeur ajoutée, ouverture et planète». Il a abordé les dossiers qui fâchent - Mercosur, ICHN, pesticides. Sur le Mercosur, «il faut être cohérent : on ne peut pas me demander d'ouvrir des marchés vers la Turquie, la Chine ou le Japon et en même temps être contre le commerce», a-t-il dit, insistant sur le fait «qu'il n'y aura jamais de boeuf aux hormones en France», sauf si c'est de la fraude. Mais il a aussi donné de l'espoir avec la fiscalité agricole, où il a parlé d'une «refonte complète de la DPI et de la DPA avec une vraie réforme pour permettre une épargne de précaution, dès la loi de finance 2019». Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé une réflexion d'ici mai 2018 sur «un système de préretraite avec une sortie progressive afin de faciliter l'installation des jeunes».

 

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