Communication - Nuit verte : l’agriculture expliquée aux Parisiens
ari réussi pour la première édition de la Nuit Verte dans les jardins du Trocadéro, le 13 avril. Les Parisiens et les touristes ont pu découvrir la diversité de l’agriculture du Nord et du Bassin parisien et les engagements des agriculteurs en matière de gestion de l’eau.

Pour y parvenir un millier d’agriculteurs avaient été mobilisés pour expliquer aux visiteurs la nature de leur métier au quotidien sur les douze escales du parcours. D’abord en matière de gestion de l’eau puisque c’est ce thème qui avait été retenu comme fil conducteur de cette première manifestation qui est appelé à se renouveler tous les deux ans. Ici l’irrigation qui est pratiquée uniquement en fonction des besoins de la plante, là la gestion «fine» des apports d’engrais et de produits phytosanitaires pour protéger les nappes phréatiques ou l’implantation de haies, de talus, de bandes enherbées pour lutter contre l’érosion.
Parcours pédagogique
Autre objectif également : en finir aussi avec l’idée reçue d’une région vouée à la monoculture céréalière. L’endive par exemple dans le Nord Pas-de-Calais. L’occasion pour Daniel Bouquillon, le président des endiviers, de surfer sur l’actualité récente. «Nous sommes 530 aujourd’hui, nous étions 5000 il y a vingt ans. A qui dira-t-on que nous avons imposé nos prix aux grandes surfaces» insiste-t-il pour déplorer l’amende de 3,5 millions imposée par l’Autorité de la concurrence. Un peu plus loin au stand de l’Aisne, Philippe Ricour, agriculteur près de Saint-Quentin explique la culture de la betterave à deux jeunes filles. Les traitements ? «On les fait uniquement quand la plante en a besoin, car ça coûte cher et ça pollue». Sur le parcours, Xavier Bertrand, ministre de la santé et axonais d’origine, a eu l’occasion de s’arrêter sur chacune des escales. De leur côté, les visiteurs pouvaient découvrir les autres cultures de la région : le chanvre et le colza dont on fait le diester au stand de l’Aube, la vigne et la luzerne pour la Marne, le lin dont on fait les vêtements et les pommes pour la Seine-Maritime, la pomme de terre et ses différentes variétés adaptées à chaque usage pour la Somme, le blé pour l’Eure-et-Loir, le maraîchage et la bière du Vexin en Ile-de-France, le brie pour la Seine-et-Marne.
Initiative originale, celle de l’Oise qui avait sollicité les agriculteurs du Mali confrontés à la même problématique de l’eau. Sans oublier une ferme pédagogique pour rencontrer volailles, moutons, bovins, ânes et cochons… Parce que l’élevage, ça existe aussi dans le Nord Bassin parisien.
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