Après quotas - Les éleveurs devront davantage s'impliquer dans leurs coopératives, selon la FNCL
Pour la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), la sortie des quotas laitiers, le 1er avril 2015, nécessite une plus grande implication des éleveurs dans leur coopérative. «Les associés coopérateurs doivent participer à la stratégie de leur coopérative. Les choix qui seront faits seront ceux des coopérateurs, c'est à eux de définir quels seront les volumes mis en production par rapport aux marchés sur lesquels ils se seront positionnés», développait Dominique Chargé, président de la FNCL, lors d'une conférence de presse à Paris le 30 janvier. Les mentalités devront également évoluer sur le prix du lait : «sortir des quotas implique nécessairement de sortir de la conception politique du prix du lait, reflet d'une économie administrée», explique la FNCL, qui propose de se référer à la «valeur du lait» : «Il ne faut plus s'attacher aux prix mensuels du lait, mais regarder la rémunération globale des coopérateurs», qui prend aussi en compte la rémunération du capital social investi dans la coopérative et les ristournes versées en fin d'année, explique Dominique Chargé. Anticipant la prochaine Pac en 2020, il pense qu'elle «devra être plus ciblée sur l'accompagnement de la volatilité des marchés : il faut changer le modèle d'attribution des aides pour aller vers un système assurantiel de marges».
Lait : reprise de la collecte confirmée
En novembre 2013, la collecte de lait de vache a progressé de 3,8 % par rapport au mois de novembre 2012. Elle est particulièrement significative dans l'Ouest. Ainsi, la hausse a atteint 8,5 % en Pays de la Loire, 8,3 % en Bretagne et 6,7 % en Basse-Normandie. En cumul, depuis le début de la campagne, elle dépasse désormais le niveau atteint lors de la campagne précédente (+ 0,7 %). Et selon les premières estimations de FranceAgriMer, la collecte est restée également très dynamique en décembre 2013 (+ 4,5 % par rapport à décembre 2012). Néanmoins, depuis le début de la campagne, elle est toujours en retrait par rapport au quota national. Fin décembre, le déficit avoisinait un million de tonnes. Dans les pays du Nord de l'Union européenne, la collecte est également très dynamique en raison du prix attractif payé aux producteurs. En octobre 2013, il atteignait 398 EUR/1000 litres en Allemagne et même 435 EUR/1000 litres aux Pays-Bas et en Irlande.
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